Édouard Perronne

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Édouard Perronne
Portrait photographique publié dans la nécrologie de L'Architecture, en date du 23 avril 1904.
Biographie
Naissance
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Baume-les-DamesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
6e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ArchitecteVoir et modifier les données sur Wikidata

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Édouard Perronne, né le à Baume-les-Dames et mort le à Paris[1], est un architecte français.

Biographie

Édouard Perronne naît le . Il est élève de Paul-Eugène Lequeux et de Péron, de l’École de dessin et de l’École des beaux-arts. Il entre à la Société centrale des architectes français en 1885 où il a pour parrains son maître Péron, Huillard, dont il a été l’inspecteur et Vaudremer. Il devient inspecteur du service permanent des travaux de la ville de paris, expert-arbitre au Tribunal de commerce de la Seine, expert à la Compagnie d’assurance mutuelle[2]. À partir de 1899, il est également expert près le Tribunal civil de la Seine. Il candidate, peu avant sa mort, à la grande médaille d’architecture privée[3]. « Après plusieurs mois de longues souffrances », il décède, en effet, le [2],[3]. Ses obsèques sont célébrées en l’église Saint-Séverin le , auxquelles assiste, outre sa famille et ses amis, une délégation de la Société centrale des architectes français comprenant notamment : Bonpaix, Dailly, Édouard Duchâtelet, Charles Albert Gautier, Godet, Janty, François Le Cœur, Gustave Lecomte, Casimir Lefol, Constant Moyaux, Ernest Pergod, Georges Roussi, Rozet, Soudée, Tanquerel, Lucien Tropey-Bailly, Vieux. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse, une allocution étant prononcée par Gustave Olive, architecte, le fils de Pierre-Joseph Olive[2].

Réalisations

À Paris, il dresse les plans de plusieurs immeubles, dont la maison de la Librarie (120 boulevard Saint-Germain) et les ateliers de l’Imprimerie générale (rue de Fleurus). Il restaure également l’hôtel de ville de Châteaudun après la guerre franco-allemande de 1870 et fait le monument aux morts à cette guerre dans cette ville. Il dresse également les plans d’une chapelle en Loir-et-Cher, restaure l’église Saint-Georges de Cloyes-les-Trois-Rivières et reçoit un prix au concours pour la construction de l’église Saint-Martin de Bazoches-en-Dunois. Après ces travaux qui lui forgent une renommée, il poursuit après 1885 avec les écoles municipales de la rue de la Jussienne, la caserne Jean-Jacques-Rousseau, le pavillon de chirurgie de l’asile Sainte-Anne ainsi que ; pour des particuliers, des immeubles parisiens (rues de la Faisanderie, de la Lune, Danton, avenue de Suffren) et le château de la Rainville à Châteaudun ; des hôtels, des villas, des usines, des maisons de rapport ainsi que de nombreux travaux pour Paris et le département de la Seine [2].

Distinctions

Références

  1. Acte de décès à Paris 6e, n° 784, vue 9/31.
  2. a b c et d L’Architecture 1904, p. 153.
  3. a b et c L’Architecture 1904, p. 154.

Bibliographie

  • [L’Architecture 1904] « Édouard Perronne », L’Architecture, vol. 17, no 17,‎ , p. 153-154 (lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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