Émile Vuilloud

Emile Vuilloud
Biographie
Naissance
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MontheyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
Nationalité
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ArchitecteVoir et modifier les données sur Wikidata

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Émile Vuilloud, né le à Monthey, mort le à Morgins) est un architecte suisse actif surtout en Valais et dans le canton de Vaud, où il a bâti diverses églises, ainsi que des maisons particulières.

Biographie

Sa formation est mal connue, mais on sait qu’il a fréquenté des écoles en France à Bonneville (Haute Savoie) et à Meylan (Isère), puis qu’il a accompli, vers la fin des années 1840, un stage pratique d’une année dans l’atelier d’architecture Samuel Darier (1808–1884) à Genève. Vuilloud suit aussi des cours de peinture à Besançon, joue du violoncelle, enseigne le dessin au collège de Saint-Maurice de 1850 à 1889 et a en outre une activité graphique[1].

En qualité qu’architecte, Vuilloud s’est fait connaître surtout par ses églises et bâtiments officiels, mais a réalisé aussi des habitations privées. L’église catholique de Monthey est sa première œuvre en Valais[2].

Ses constructions néogothiques les plus importantes sont les églises paroissiales catholiques d’Aigle (1863-1866) et de Vevey (1869-1872)[2].

Le style de ses nombreuses constructions publiques et semi-publiques est caractérisé par la combinaison d’éléments de tendance baroque et néoclassique : Ainsi, le Casino et la grenette de Sion, l’hôtel de ville de Martigny et le grand hôtel de Morgins[2].

Vuilloud a été dans une large mesure un architecte autodidacte montrant une tendance à l’éclectisme, et mettant fréquemment en œuvre une pierre telle que le granit. En ce sens, on peut le considérer comme l’un des architectes les plus originaux du Valais à son époque[2].

Œuvres (sélection)

  • Église catholique de Monthey (1851–1855)
  • Église paroissiale de Collombey (1862–1874)
  • Casino de Sion (1863–1864)
  • Église paroissiale d’Aigle (1863–1866)
  • Église paroissiale de Tourtemagne (1863–1867)
  • Maison de commune à Troistorrents (1866)
  • Hôtel de ville de Martigny (1866–1867)
  • Grenette (marché au blé) de Sion (1866–1869)
  • Église Notre-Dame de Vevey (1869–1872)
  • Église paroissiale de Vex (1869–1877) (démolie)
  • Chapelle anglaise à Zermatt (1870)
  • Église paroissiale d’Echallens (1882–1883)
  • Église paroissiale de Moudon (1889–1890)
  • Église paroissiale d’Ardon, projet (1883), construction posthume (1892)
  • Église paroissiale de Leytron, projet (1887), construction posthume (1897–1899)
  • Maison Émile Vullioud, Monthey
  • Maison Lommel, Monthey
  • Villa des Ifs, Monthey

Bibliographie

  • Gaëtan Cassina: Vuilloud, Emile. dans: Isabelle Rucki, Dorothee Huber (éd.): Architektenlexikon der Schweiz – 19./20. Jahrhundert Birkhäuser, Bâle 1998. (ISBN 3-7643-5261-2), p. 558
  • (de) Isabelle Rucki, Dorothee Huber (ed.) (trad. de l'italien), Architektenlexikon der Schweiz : 19./20. Jahrhundert, Basel/Boston/Berlin, Birkhäuser Verlag, , 614 p. (ISBN 3-7643-5261-2), p. 558.

Liens externes

Gaëtan Cassina, « Vuilloud, Émile » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .

Références

  1. Gaëtan Cassina, « Vuilloud, Émile » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a b c et d (de) Isabelle Rucki, Dorothee Huber (ed.) (trad. de l'italien), Architektenlexikon der Schweiz : 19./20. Jahrhundert, Basel/Boston/Berlin, Birkhäuser Verlag, , 614 p. (ISBN 3-7643-5261-2), p. 558
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