4-Aminophénazone
4-Aminophénazone | |||
Structure de la 4-aminophénazone | |||
Identification | |||
---|---|---|---|
Nom UICPA | 4-(diméthylamino)-1,5-diméthyl-2-phényl-1,2-dihydro-3H-pyrazol-3-one | ||
Synonymes | aminopyrine | ||
No CAS | 58-15-1 | ||
No ECHA | 100.000.332 | ||
No CE | 200-365-8 | ||
Code ATC | N02BB03 | ||
DrugBank | DB01424 | ||
PubChem | 6009 | ||
ChEBI | 160246 | ||
SMILES | CN(C)c1c(C)n(C)n(-c2ccccc2)c1=O PubChem, vue 3D | ||
InChI | Std. InChI : vue 3D InChI=1S/C13H17N3O/c1-10-12(14(2)3)13(17)16(15(10)4)11-8-6-5-7-9-11/h5-9H,1-4H3 Std. InChIKey : RMMXTBMQSGEXHJ-UHFFFAOYSA-N | ||
Propriétés chimiques | |||
Formule | C13H17N3O [Isomères] | ||
Masse molaire[1] | 231,293 6 ± 0,012 5 g/mol C 67,51 %, H 7,41 %, N 18,17 %, O 6,92 %, | ||
Propriétés physiques | |||
T° fusion | 107 à 108,5 °C[2] | ||
Solubilité | 55 g·L-1[2] à 20 °C | ||
T° d'auto-inflammation | 330 °C[2] | ||
Précautions | |||
SGH[2],[3] | |||
Danger H301 : Toxique en cas d'ingestion H315 : Provoque une irritation cutanée H319 : Provoque une sévère irritation des yeux H335 : Peut irriter les voies respiratoires P261 : Éviter de respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. P301+P310 : En cas d'ingestion : appeler immédiatement un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin. P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer. | |||
Transport[2],[3] | |||
Code Kemler : 60 : matière toxique ou présentant un degré mineur de toxicité Numéro ONU : 2811 : SOLIDE ORGANIQUE TOXIQUE, N.S.A. Classe : 6.1 Étiquette : 6.1 : Matières toxiques Emballage : Groupe d'emballage III : matières faiblement dangereuses. | |||
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |||
modifier |
La 4-aminophénazone, ou aminopyrine, est une pyrazolone dotée de propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et antipyrétiques, mais présentant un risque d'agranulocytose. C'est un analgésique non-opioïde trois fois plus puissant que la phénazone. Le Breath Test à l'aminophénazone marquée au carbone 13 a été décrit pour réaliser une mesure non invasive de l'activité métabolique du cytochrome P450 dans le cadre d'examens du fonctionnement hépatique[4],[5]. Sa métabolisation produit de la N-nitrosodiméthylamine, qui est cancérogène, de sorte qu'on la remplace par la propyphénazone dans les préparations combinées.
L'aminophénazone a été synthétisée pour la première fois par Friedrich Stolz et Ludwig Knorr à la fin du XIXe siècle et vendue comme antipyrétique connu sous le nom de Pyramidon par Hoechst AG de 1897 jusqu'à son remplacement éventuel par la molécule plus sûre de propyphénazone .
Notes et références
- ↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- ↑ a b c d et e Entrée « 4-Dimethylaminoantipyrine » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 10 juillet 2016 (JavaScript nécessaire)
- ↑ a et b Fiche Sigma-Aldrich du composé 4-Dimethylaminoantipyrine, consultée le 6 juillet 2016.
- ↑ (en) Alba Rocco, Germana de Nucci, Giovanna Valente, Debora Compare, Agesilao D’Arienzo, Lucia Cimino, Francesco Perri et Gerardo Nardone, « 13C-Aminopyrine breath test accurately predicts long-term outcome of chronic hepatitis C », Journal of Hepatology, vol. 56, no 4, , p. 782-787 (PMID 22173159, DOI 10.1016/j.jhep.2011.10.015, lire en ligne)
- ↑ (en) M. S. Caubet, A. Laplante, J. Caillé et J. L. Brazier, « [13C]Aminopyrine and [13C]Caffeine Breath Test: Influence of Gender, Cigarette Smoking and Oral Contraceptives Intake », Isotopes in Environmental and Health Studies, vol. 38, no 2, , p. 71-77 (PMID 12219983, DOI 10.1080/10256010208033314, lire en ligne)
- Portail de la chimie