Achille Adam
Pour les personnes ayant le même patronyme, voir Adam (homonymie).
Achille Adam | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (16 ans, 6 mois et 19 jours) | |
Élection | 22 septembre 1889 |
Réélection | 21 août 1893 8 mai 1898 27 avril 1902 |
Circonscription | Pas-de-Calais |
Législature | Ve, VIe, VIIe et VIIIe (Troisième République) |
Groupe politique | Ralliés (1889-1902) Action libérale (1902-1906) |
Conseiller général du Pas-de-Calais | |
– (6 ans) | |
Circonscription | Canton de Boulogne-sur-Mer-Sud |
Prédécesseur | Pierre François Ovion |
Successeur | Émile Lemaître de la Servolle-Chigot |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Boulogne-sur-Mer |
Date de décès | (à 55 ans) |
Lieu de décès | Paris |
modifier |
Achille-Gabriel-Louis Adam (, Boulogne-sur-Mer - (à 55 ans), Paris), est un banquier et homme politique français.
Biographie
Fils d'Achille Adam-Fontaine, député et banquier à Boulogne-sur-Mer, Achille Adam a suivi les traces professionnelles familiales. Outre son père, son grand oncle, Alexandre Adam a été maire de Boulogne-sur-Mer de 1830 à 1848, ainsi que conseiller général du Pas-de-Calais. Son grand-père fut également maire de Boulogne-sur-Mer[1].
Il épousa en premières noces Juliette Verberckmoes (fille du baron Gustave-Jules Verberckmoes), puis en secondes noces la comtesse d'Aulan, née Madeleine de Geoffre de Chabrignac.
Il est président du conseil de la Banque franco-amérique et de la Société centrale des banques de province.
Il possédait un château dans le hameau de Belle-Ille, commune d'Echinghen , canton sud de Boulogne-sur-Mer, en 1886[2].
Il meurt le dans son appartement parisien de l'avenue d'Alma, mais est inhumé à Boulogne-sur-Mer[1].
Carrière politique
Achille Adam fut élu député du Pas-de-Calais en 1889 en remplacement de son père, décédé deux ans plus tôt. Il obtint sa réélection en 1893, 1898 et 1902. Lors de son premier mandat, il s'intéressa notamment à l'établissement du tarif général des douanes. En 1896, il participa à la discussion d'une convention entre l'État et la Compagnie des chemins de fer du Nord pour l'exploitation du service maritime postal trans-manche. Lors de son dernier mandat, son action se tourna essentiellement vers l'activité économique de la pêche[1].
Quelques-uns de ses textes et propositions de loi, notamment celle « portant ouverture au ministre de l'Intérieur, sur l'exercice 1904, d'un crédit extraordinaire de 100 000 francs pour secours aux marins de l'arrondissement de Boulogne-sur-mer, victimes du chômage et de la mévente du poisson. », sont encore consultables de nos jours, auprès de la Bibliothèque Nationale de France, qui en conservé un exemplaire[3].
Il ne se représenta pas aux élections de 1906, abandonna la vie politique.
Sources
- « Achille Adam », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Fiche sur Assemblée nationale
- Portail de la politique française
- Portail du Nord-Pas-de-Calais
- Portail de la finance