Andreas Rüdiger

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Andreas Rüdiger
Biographie
Naissance
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RochlitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
LeipzigVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Philosophe, physicienVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Christian ThomasiusVoir et modifier les données sur Wikidata

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Andreas Johannes Rüdiger (né le à Rochlitz, mort le à Leipzig) est un philosophe allemand.

Biographie

Rüdiger est le fils d'un membre du conseil scolaire et est élève du Fürstlich Reußische Gymnasium à Gera. En 1692, il se rend à Halle, où il devient élève auprès du professeur Christian Thomasius et découvre sa philosophie. En 1700, il acquiert une maîtrise en philosophie avec le traité De usu et abusu terminorum technicorum in philosophia, qui est suivi de son habilitation en 1701 avec la thèse d'habilitation De virtutibus intellectualibus[1].

Philosophie

Rüdiger est un adversaire de la vision de l'explicabilité rationnelle du monde prônée par Leibniz et Wolff. Il critique non seulement leur utilisation de la méthode mathématique, mais aussi l'harmonie préétablie[2]. Il est l'un des représentants de l’influxus physicus. Il croit que, comme tous les concepts et idées ont une origine sensorielle, l'expérience est la base de toute science[3]. Dans la philosophie naturelle, il cherche une médiation entre l'explication mécanique de Descartes et la conception mystique de Robert Fludd, mais penche davantage vers cette dernière direction[4], tandis que dans le domaine de la philosophie pratique, il suit principalement son professeur Thomasius[5].

Son ouvrage Physica divina, recta via, eademque inter superstitionem et atheismum media, ad utramque hominis felicitatem, naturalem atque moralem, ducens, paru en 1716, est mis à l’Index librorum prohibitorum par décret le [6].

Notes et références

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Andreas Rüdiger (Philosoph) » (voir la liste des auteurs).
  1. (de) Wilhelm Traugott Krug, Allgemeines Handwörterbuch der philosophischen Wissenschaften nebst ihrer Literatur und Geschichte, vol. 3, Brockhaus, , 859 p. (lire en ligne), p. 536
  2. (en) Paolo Mancosu, Massimo Mugnai, Syllogistic Logic and Mathematical Proof, Oxford University Press, , 240 p. (ISBN 9780198876922, lire en ligne)
  3. (en) Riccarda Suitner, The Dialogues of the Dead of the Early German Enlightenment, Brill, , 292 p. (ISBN 9789004465039, lire en ligne), p. 151
  4. (de) Yvonne Wübben, Gespenster und Gelehrte : Die ästhetische Lehrprosa Georg Friedrich Meiers (1718-1777), De Gruyter, , 360 p. (ISBN 9783110969337, lire en ligne), p. 26
  5. (de) Wilhelm Carls, Andreas Rüdigers Moralphilosophie, Niemeyer, , 51 p. (lire en ligne), p. 50
  6. Jesús Martínez de Bujanda, Index librorum prohibitorum : 1600-1966, Genève/Montréal/Sherbrooke, Médiaspaul, , 980 p. (ISBN 2-89420-522-8, lire en ligne), p. 790

Liens externes

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