Bab ad-Debbagh
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Type | Porte de ville |
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Partie de | Médina de Marrakech (en) |
Nom complet | باب الدباغين |
Style | Almoravid, Moorish, Marocain |
Patrimonialité | Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) Patrimoine culturel du Maroc (d) |
Localisation | Marrakech Marrakech, Maroc |
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Coordonnées | 31° 37′ 25,2″ N, 7° 58′ 29,4″ O |
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Bab ad-Debbagh ou Bab Debbagh (en arabe : باب الدباغين) est l'une des principales portes orientales de la médina (ville fortifiée historique) de Marrakech, Maroc .
Description
C’est la porte la plus septentrionale des deux portes orientales de la médina. De toutes les portes médiévales de Marrakech, c'est la seule qui porte le nom de l'artisanat pratiqué dans le quartier alentour[1]. Le mot Debbagh signifie tanneur. Bab Debbagh étant la Porte des Tanneurs. Elle fait référence aux tanneries voisines présentes ici depuis l'époque almoravide.
A l’intérieur de l’enceinte, plusieurs ateliers d’artisans du cuir perpétuent les traditions ancestrales, rappelant que Marrakech qu’on nommait jadis "Maroc" est à l’origine du mot maroquin.
Son origine remonte à environ 1126 EC lorsque l'émir almoravide Ali ben Youssef construit les premiers murs de la ville[2].
Sa disposition est la plus compliquée de toutes les portes de la ville : son passage se courbe 5 fois, dans un chemin presque en S, passant par deux cours en plein air et une chambre allongée avec un plafond voûté. Un escalier dans le coin sud-est de la structure permet d'accéder au toit de la porte. Les érudits pensent que seule la partie centrale de la porte (la chambre voûtée) remonte à la porte almoravide d'origine et que les sections de la cour intérieure et extérieure sont ajoutées plus tard par les Almohades. À l'origine, la porte aurait eu une entrée courbée « simple » (c'est-à-dire tournant à 90 degrés une seule fois).
Légendes
On dit que c'est la demeure d'un génie appelé Malik Gharub qui s'est révolté contre le roi.
Une autre raconte que sept vierges ont été enterrées ici afin que les femmes désireuses d'avoir des enfants allument des bougies ici[1]
Certains travailleurs estiment que les tanneries sont habitées par les esprits des démons. Les artisans retirent d’abord les cheveux sur les peaux. La légende voudrait que les tanneurs soient les descendants des démons qui vivaient sous le règne du roi des ombres, il les condamnait ainsi pour manquement à ses règles[3].
Représentation
Cette porte est illustrée par un tableau du peintre Edwin Weeks (1849-1903) « L'arrivée d'une caravane à l'extérieur de Marrakech, les montagnes de l'Atlas au loin », avec pour détail intéressant le décor almohade[4].
Références
- ↑ a et b Hina Waseem, « La Porte du Tanneur- Bab Debbagh, Marrakech », sur Tripadvisor,
- ↑ Alliance Innov, « Remparts et Bab de Marrakech. Bab Ed-Debbagh », sur www.bestmedina.com, (consulté le )
- ↑ « Découverte du quartier des tanneurs à Marrakech », (consulté le )
- ↑ patrimoinesmarrakech, « Edwin Weeks (1849-1903) », sur Patrimoines de marrakech, (consulté le )
- Allain, Charles; Deverdun, Gaston (1957). "Les portes anciennes de Marrakech". Hespéris. 44: 85–126.
- Deverdun, Gaston (1959). Marrakech: Des origines à 1912. Rabat: Éditions Techniques Nord-Africaines.
- Wilbaux, Quentin (2001). La médina de Marrakech: Formation des espaces urbains d'une ancienne capitale du Maroc. Paris: L'Harmattan. (ISBN 2747523888).
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