Dates des indépendances dans l'empire colonial français
Dates des indépendances
1804
Haïti : Après la capture de Toussaint Louverture, Jean-Jacques Dessalines obtint l'indépendance de la partie occidentale de l'île d'Hispaniola, découverte en 1492 par Christophe Colomb, en défaisant les armées françaises (la partie orientale devient définitivement indépendante en 1865, sous le nom de Saint Domingue, après le départ des Espagnols).
1943
Liban (départ effectif des français en 1946)
1945
Kouang-Tchéou-Wan rétrocédée à la Chine (le drapeau français y est abaissé pour la dernière fois le )
1946
Syrie
1953
Laos
Cambodge
Chandernagor « rendue » à l'Inde
1954
Nord Vietnam, à la suite des accords de Genève consécutifs à la bataille de Dien-Bien-Phu (l'intervention des États-Unis au sud du 17e parallèle a lieu en 1963 et se poursuit jusqu'en 1975, date de la chute de Saigon, rebaptisée depuis Hô-Chi-Minh-Ville. Le pays est officiellement réunifié en 1976)
En 1956, la « loi cadre » attribuée à Gaston Defferre confère une semi-autonomie aux colonies de l'AOF, de l'AEF et à Madagascar[2],[3].
En 1958, le Bénin (Dahomey), le Cameroun, le Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, Burkina (Haute-Volta), le Gabon, Madagascar, le Mali (République soudanaise), la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo deviennent des « Républiques autonomes au sein de la République française » à la suite de référendums organisés dans chaque colonie[4],[5].
Par Congo, il faut entendre le Congo-Brazzaville. L'actuelle RDC (anciennement Zaïre ou Congo-Kinshasa) faisait partie de l'empire colonial belge, comme les anciennes colonies allemandes sous mandat le Rwanda et le Burundi (Léopoldville et Élisabethville étaient les noms coloniaux de Kinshasa et Lubumbashi) (à l'origine, le roi des Belges « possédait » le territoire « à titre personnel » avant de le « céder » à l'État belge).
Le Centrafrique était désigné sous le nom d'Oubangui-Chari, du nom de deux fleuves traversant le territoire .
Le Togo et le Cameroun n'avaient pas le « statut » de colonie mais étaient « sous mandat français » depuis 1919, après la défaite de l'Allemagne, de même que la Namibie avait été placée sous « mandat » de l'Afrique du Sud.
En , après la création de la Communauté française, le Conseil de gouvernement du Gabon, s'appuyant sur l'article 76 de la Constitution (version de 1958), demanda alors que la colonie obtienne un statut de département français. Léon Mba, vice-président de ce conseil du gouvernement, chargea Louis Sanmarco, alors gouverneur du territoire, de présenter la demande auprès du gouvernement français, alors sous la présidence de Charles de Gaulle. Celui-ci refusa.
Le premier empire colonial français, dont la fin est située par les historiens vers 1811, comportait également les iles de la Dominique, Grenade, Sainte-Lucie et Tobago dans les Antilles, les îles Malouines dans l'Atlantique sud, l'île de Minorque en Europe, Les Chagos, les Seychelles et l'île Maurice (« Île de France ») dans l'océan Indien
↑Les protectorats du Maroc et de Tunisie refusèrent d'adhérer à l'Union française et n'en firent donc jamais partie. Charles-Robert Argeron, La décolonisation française, Armand Colin, Paris, 1994, p. 73.
↑Encyclopædia Universalis, « INDÉPENDANCE DE L'AFRIQUE NOIRE FRANÇAISE - repères chronologiques », sur Encyclopædia Universalis, (consulté le )
↑« Indépendances - La Loi-cadre Defferre de 1956 », sur INA (consulté le )
↑Au seuil de l’espoir [Production de télévision] (), consulté le
↑Référendum du 28 Septembre 1958 : direct de 19h | INA, consulté le