Eliodoro Bianchi

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Eliodoro Bianchi
Biographie
Naissance
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Cividate al PianoVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Palazzolo sull'OglioVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Artiste lyriqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Carolina CrespiVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture

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Eliodoro Bianchi, né le à Cividate al Piano et mort le à Palazzolo sull'Oglio, est un ténor.

Biographie

Né le à Cividate, dans la province de Bergame, Eliodoro Bianchi est encore enfant lorsque ses parents s'établissent à Palazzolo, près de Brescia. Doué d'heureuses dispositions pour la musique, il en apprend les éléments, y compris ceux de l'harmonie, sous la direction de son père, assez bon organiste[1]. Plus tard il se rend à Naples et reçoit de Tritto des leçons de contrepoint[1]. C'est aussi dans cette ville qu'il apprend l'art du chant et qu'il fait ses débuts au théâtre[1]. Il s'y trouve encore, lorsque l'armée française est obligée d'évacuer le midi de l'Italie, en 1799, et il écrit une cantate à cette occasion, pour célébrer le retour du roi Ferdinand IV dans la capitale de ses Etats[1]. C'est dans cette même année que Bianchi commence à se faire entendre sur les théâtres principaux de l'Italie[1]. En 1803, il chante au théâtre de la Scala, à Milan, pendant toute la saison[1].

Engagé à l'Opéra Italien de Paris, il épouse dans cette ville Mlle Crespi, une prima donna[1].

De retour en Italie, il est engagé pour le printemps et l'automne de 1809 à la Scala de Milan[1]. En 1812, il est à Ferrare, où Rossini écrit pour lui un rôle dans son Ciro in Babilonia[1]. Au carnaval de 1814, ce compositeur écrit encore pour lui dans son Aureliano in Palmira, et, en 1819, dans Eduardo e Cristina, à Venise[1]. Quelques années après cette dernière époque, Bianchi quitte le théâtre, et s'établit à Milan, où il fonde une école de chant[1]. Parmi les élèves qui s'y sont formés, on remarque le ténor russe lwanoff[1].

Dans l'été de 1836, Bianchi se retire à Palazzolo, où s'était passé le temps de sa jeunesse, et y vit dans le repos[1]. Avec sa femme, Carolina Crespi [Note 1], il une fille, Joséphine, et un fils, Angelo, qui tous deux ont cultivé l'art du chant[1]. On a d'Angelo Bianchi, trois airs pour soprano, avec acc. de piano; Milan, Ricordi[1].

Eliodoro Bianchi meurt le à Palazzolo[2].

Notes et références

Notes

  1. fille de la prima donna Louise Crespi, qui mourut à Milan au mois de , à l'âge de cinquante-quatre ans

Références

  1. a b c d e f g h i j k l m n et o Fétis 1860, p. 406.
  2. Frajese 1968.

Annexes

Bibliographie

  • François-Joseph Fétis, « Bianchi (Eliodoro) », dans Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 1, , 2e éd. (lire en ligne), p. 406
  • (it) Vittorio Frajese, « Bianchi, Eliodoro », dans Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 10, (lire en ligne)

Liens externes

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