Félix Piquet

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Félix Piquet
Biographie
Naissance
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Dombras
Décès
(à 87 ans)
Lille
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Professeur d'université, germaniste, traducteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Prix Saintour ()
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Félix Piquet, né le à Dombras et mort le à Lille[1], est un professeur, traducteur et germaniste français.

Biographie

Félix Piquet est le fils d'un cultivateur de la Meuse[2]. Il est élève à l’École de Cluny. En 1880, il décroche son certificat d'aptitude à l'enseignement de l'allemand, puis fut étudiant à l'université de Berlin de 1880 à 1882. Agrégé d'allemand en 1884, Félix Piquet enseigne au lycée de Besançon.

En 1898, il soutient en Sorbonne sa thèse sur Hartmann von Aue. Il est recruté aussitôt à l'université de Lille, où il est professeur de langue et littérature allemandes de 1901 à sa retraite en 1925. Outre de nombreux écrits académiques, il réalise des traductions d'allemand en français, en particulier celle du Nibelungenlied : Chanson des Nibelungen.

Félix Piquet fut le directeur de la Revue germanique de 1909 à 1936[3].

Il est récompensé par le prix Saintour de l'Académie française en 1906 pour son œuvre L’originalité de Gottfried de Strasbourg dans son poème de Tristan et Isolde. Il est l'oncle du germaniste Félix Bertaux.

Il est décoré chevalier de la Légion d'honneur en 1918[4].

Œuvres principales

  • 1898 : Étude sur Hartmann d'Aue, Paris : E. Leroux, 385 pages, Thèse doctorat de Lettres Paris Sorbonne[5].
  • 1905 : L'originalité de Gottfried de Strasbourg dans son poème de "Tristan et Isolde" : étude de littérature comparée, Lille siège de l'Université, 380 pages[6].
  • 1907 : Précis de phonétique historique de l'allemand accompagné de notions de phonétique descriptive, Paris : C. Klincksieck, 241 pages[7].
  • 1922 : Le Nibelungenlied, traduction nouvelle avec une introduction et des notes, Paris : La Renaissance du livre, 208 pages, Les cent chefs-d’œuvre étrangers[8].

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. Source : Condette, Jean-François, Les lettrés de la République : Les enseignants de la Faculté des Lettres de Douai puis Lille sous la Troisième République (1870-1940) Dictionnaire biographique, université Charles-de-Gaulle-Lille 3, 2006
  3. Cécile Boillot, Histoire d’un organe de diffusion de la culture allemande en France, La Revue germanique (1905-1939), Ecole de chartes, (lire en ligne)
  4. Base Léonore
  5. « Notice BNF »
  6. « lire en ligne, Gallica »
  7. « lire en ligne, Gallica »
  8. « Notice BNF »

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Thèses de doctorat ès lettres soutenues en France de 1808 à 1940
  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Académie française (lauréats)
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