Famille de Beauquesne

Beauquesne
Image illustrative de l’article Famille de Beauquesne
Armes de la famille.

Blasonnement D'or au chêne de sinople terrassé de même au ciel d'azur chargé de trois étoiles d'or
Période XVIIe siècle-XXe siècle
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Charges conseiller procureur du roi,
avocat au Parlement du roi,
conseiller du Roi,
capitouls (Toulouse)
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La famille de Beauquesne est une famille de la noblesse française éteinte qui était originaire des environs de Toulouse.

Histoire

Les historiens et chercheurs ont étudié l'hypothèse « anthroponyme v/s toponyme ou lien historique » entre cette famille et la commune de Beauquesne dans le département de la Somme. Les blasons de la famille de Beauquesne (D'or au chêne de sinople terrassé de même au ciel d'azur chargé de trois étoiles d'or) et de la commune de Beauquesne (Parti au premier d'azur chargé d'une demie fleur de lys, au deuxième d'or au chêne ramifié et arraché de sinople) présentent en effet une grande ressemblance[1].

Dès qu'il se voit en possession de Beauquesne, Philippe-Auguste y établit un prévôt royal[2]. Le sceau et le contre-sceau de la prévôté royale de Beauquesne, figurent sur un acte du 25 février 1430 et sont conservés aux Archives nationales[3]. Tout en restant « terre royale », jusqu'à la Révolution, Beauquesne reste terre soumise à un seigneur féodal. Le , Henri IV publie la déclaration de guerre contre l'Espagne. Beauquesne tombe aux mains des Espagnols début août. Ce n'est qu'après la paix de Vervins, signée le , que la région est débarrassée des Espagnols. Au siècle suivant, en 1636, Beauquesne est de nouveau saccagée, conséquence de la guerre contre l'Espagne rallumée le 19 mai 1635. Nombreux sont ceux qui fuient la contrée saccagée. Il faut attendre la paix des Pyrénées le pour que les Beauquesnois reviennent[4]. L'un de ces Beauquesnois avait-il fait souche en Languedoc[1] ?

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit qu'elle occupait dès le XVIIe siècle un « rang distingué » dans la haute bourgeoisie de sa région et qu'en 1769 Antoine de Beauquesne fut anobli par le capitoulat de Toulouse[5].

Généalogie simplifiée

La famille de Beauquesne est issue d'Antoine Eloy André de Beauquesne, né vers 1655, conseiller procureur du roi et de la communauté de la ville d’Auvillar, juge civil et criminel[5].

Cette union donnera naissance à une nombreuse descendance[6].

  • Antoine Eloy André de Beauquesne épouse Marie de Rasse le .
    • Élisabeth (Isabeau) de Beauquesne épouse à Auvillar par contrat du [7] Jacques de Verdelhan, né le , capitaine de cavalerie. Sa famille sera anoblie en 1816 par lettres patentes du roi Louis XVIII)[5], sieur des Fourniels → descendance[6]
    • Charles de Beauquesne (né à Auvillar le , mort à Auvillar le ), licencié en droit, avocat au Parlement du roi de 1709 à 1732, conseiller du roi en 1721, délégué de l'Intendant d'Auch au siège d'Auvillar. Il épouse à Auvillar le , Marie de Teyssiné (1698-1781)
      • Élisabeth de Beauquesne, née à Auvillar le où elle est morte le . Elle épouse le , Arnaud Joseph de Martinet, seigneur d'Artigadais, avocat au Parlement.
        • Marie Gervais Thomas de Martinet (né à Auvillar le , mort à Marseille le , entré dans l'ordre des chartreux sous le nom de Dom Joseph.
      • Antoine de Beauquesne (1724-1811), seigneur de Puygaillard-de-Lomagne et de Marmont, fut anobli en 1769 par le capitoulat de la ville de Toulouse. Il acheta par acte du 15 août 1783 de la maison d’Esparbès de Lussan la terre seigneuriale d'Asques, en Lomagne, au diocèse de Lectoure[5]. Il épouse Marie Denise de Latapie de Prades de Gerval.
        • Luc Antoine Henri de Beauquesne (1766-1838), député de Tarn-et-Garonne, épouse Anne Françoise Rose Rouvairolis Rigaud de Villedieu → descendance[6]
        • Aurée Antoinette Josèphe de Beauquesne[8] (née à Auvillar ) épouse à Toulouse le Joseph Marie Gabriel d'Aram (Toulouse , ), fils d'une famille anoblie par le capitoulat de Toulouse en 1706 → descendance[6]
      • Philippe Eloy de Beauquesne, née à Auvillar le . Elle épouse Antoine Tartanac le .
        • Jean Joseph Tartanac (1759-1827), juge au tribunal du district de Valence (Gers), élu le député à l'Assemblée législative, juge au tribunal d'Agen le , président du tribunal criminel du Gers le , conseiller à la Cour Impériale d'Agen le , anobli par lettres patentes du et nommé écuyer. Il épouse Marguerite de Saboros.
          • Eulalie Marguerite Tartanac (1795-1852) épouse Alphonse Marie Philippe de Mazade (1781-1831), seigneur de Percin, juge, président du tribunal civil de Moissac.
            • Charles Louis Jean Robert de Mazade-Percin (1820-1893), historien, journaliste, homme de lettres, membre de l'Académie française.

Pour approfondir

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  • Beauquesne (de), sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome III, page 193 Beauquesne (de)
  • Alexandre Beauquesne, Beauquesne, premières notes historiques et généalogiques d'une branche émigrée en Languedoc, 92 pages, Paris, mai 1991. (ouvrage en auto-édition ?)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. a et b Alexandre Beauquesne, Beauquesne, premières notes historiques et généalogiques d'une branche émigrée en Languedoc, p. 3, Paris, mai 1991
  2. Alexandre Bouthors, Coutumes locales du bailliage d'Amiens, rédigées en 1507, Amiens, 1853
  3. Archives nationales, Accords, Inventaire des sceaux, no 4744
  4. J.Duchaussoy, Beauquesne, sa commune, son château-fort, sa prévôté royale, Abbeville, 1898
  5. a b c et d Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome III, 1904, Beauquesne (de).
  6. a b c et d Alexandre Beauquesne, Beauquesne, premières notes historiques et généalogiques d'une branche émigrée en Languedoc, 92 pages, Paris, mai 1991.
  7. Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume., tome IX, 1872-1878, [lire en ligne].
  8. Jules Vilain, La France moderne - Haute-Garonne et Ariège réimpression 1982 de l'édition 1911-1913, p. 10
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