Forteresse de Yedikule
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Type | Forteresse |
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Fondation | |
Style | |
Commanditaire | Mehmed II |
Localisation | Fatih Turquie |
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Coordonnées | 40° 59′ 35″ N, 28° 55′ 24″ E |
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Pour les articles homonymes, voir Yedi Kule.
Yedikule ou Sept-Tours (turc : Yedi kule) est une forteresse (turc : hisarı ou zindanları) située dans le district de Fatih, à Istanbul, et qui a donné son nom au quartier environnant de Yedikule (en).
Elle est construite en 1458, sous le règne de Mehmet II, par l'ajout de trois nouvelles tours à la « Porte Dorée » (Χρυσή Πύλη) des remparts byzantins d'Istanbul.
Yedikule a aussi servi de prison et des personnages célèbres y ont été détenus :
- David II de Trébizonde, dernier empereur de Trébizonde, incarcéré en 1461 et exécuté en 1463 ;
- István Maylád, voïvode de Transylvanie, mort en détention en 1550 ;
- Bálint Török (en), ban de Belgrade, mort en détention en 1550 ;
- Simon Ier de Karthli, roi de Karthli, y passe au cachot les douze dernières années de sa vie (1599–1611) ;
- Samuel Korecki (en), noble polonais, incarcéré en 1620 et exécuté en 1622 ;
- Osman II, sultan de l'Empire Ottoman, détenu et étranglé dans sa cellule en 1622 ;
- Jakab Harsányi Nagy, noble hongrois, détenu de 1657 à 1658 ;
- Basile le Loup, prince de Moldavie, détenu et exécuté en 1661 ;
- Piotr Andreïevitch Tolstoï, noble russe, détenu au début du XVIIIe siècle ;
- Constantin II Brâncoveanu, prince de Valachie, détenu et exécuté en 1714 ;
- Barthélémy de Lesseps, diplomate français détenu avec sa famille de 1798 à 1801;
- François Pouqueville, médecin, diplomate, voyageur et écrivain français, détenu de 1799 à 1801 ;
- Kadri Prishtina (en), leader de la renaissance albanaise, détenu quatre ans de 1904 à 1908.
Le monument a été restauré en 2020 et rouvert au public en 2021[1].
Yedikule dans la culture populaire
Outre toutes les légendes de spectres des prisonniers tués ou morts entre ses murs[2], la forteresse est évoquée dans la chanson Stambouliote grecque Έχε γεια Παναγιά Ehe geiá, Panagiá dont le texte se conclut par : « Yedikule et Thérapia, Tatavla et Nichôre ces quatre quartiers marquent la Cité »[3].
Notes
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