Fortifications de Dun-sur-Auron

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Ne doit pas être confondu avec Château de Dun-sur-Auron, Hôtel particulier de Dun-sur-Auron ou Dun-sur-Auron.

Fortifications de Dun-sur-Auron
Fortifications médiévales de Dun-sur-Auron.
Présentation
Type
Fortifications
Destination initiale
Remparts de la cité de Dun-sur-Auron
Destination actuelle
Lieux de visite
Patrimoine communal.
Style
Gothique
Construction
Environs du 4 e quart du XIIe siècle (1189)
Propriétaire
Commune de Dun-sur-Auron
Patrimonialité
Inscription aux monuments historiques de France
Logo monument historique Inscrit MH (1988)[1]
Localisation
Pays
Drapeau de la France France
Département
Cher
Arrondissement
Saint-Amand-Montrond
Commune
Dun-sur-Auron
Coordonnées
46° 53′ 08″ N, 2° 34′ 21″ E
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Les fortifications de Dun-sur-Auron est un ensemble de défense monumental localisé sur la commune éponyme de Dun-sur-Auron, dans le département français du Cher, en région Centre-Val de Loire[2].

Les fortifications de Dun-sur-Auron sont inscrites sur la liste des monuments historiques français depuis le [2].

Localisation

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Toponymie

À l'époque de son assise, la cité médiévale de Dun est connue sous le nom de « Duno », terme mentionné en 1095[3]. Ce toponyme est postérieur à l'autre dénomination de la ville de Dun, celle de « Dunesi », un terme attesté au Haut Moyen Âge (période carolingienne, 880. Ces deux toponymes prennent racine dans le mot de gallo-romaine, Dunum, lequel, d'après certains spécialistes en linguistique tel qu'Ernest Nègre, fait référence à la notion d'« enceinte fortifiée »[3].

Histoire

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Initialement, au cours des XIe et XIIe siècle, la première vocation de la cité de Dun-sur-Auron est de faire office de bastion avancé au territoire royal de France[2]. La ville dunoise est rattachée aux terres capétiennes à partir de 1101[2],[4]. Celle-ci est alors pourvue d'un mur d'enceinte. Ultérieurement, ces structures défensives font l'objet d'un doublement, puis d'un triplement[2].

Au XIe et XIIe siècle, la cité de Dun-sur-Auron se manifeste sous la forme d'un bastion avancé du territoire royal de France[2]. Au terme du XIe et début du XIIe siècle, la petite agglomération secondaire berrichonne fait dès lors partie intégrante du territoire capétien[Note 1][2],[4]. Celle-ci est alors pourvue d'un mur d'enceinte[2].

Entre 1202 et 1203, les fortifications du château sont entièrement remaniées sous l'impulsion de Philippe Auguste[5]. L'enceinte est alors adjointe de courtines, de tours latérales et d'un donjon[5].

Description et architecture

Les structures maçonnées de l'enceinte dunoise se manifestent sous forme ovale pour les unes et carrée pour les autres[6]. Ces murs sont doublés d'un second dispositif défensif qui se présente sous l'aspect d'un fossé[6]. L'ensemble de ces fortifications enserre une motte castrale[6].

Par ailleurs, cette muraille est constituée d'une imposante tour circulaire, actuellement à l'état de ruines et dénommée la « grosse tour »[2]. Elle est également munie de trois tours fortifiées respectivement connues sous les noms de « tour de la Meusnerye », « tour du Bergier » et « tour Colin »[2].

D'autre part, l'ensemble fortifié de Dun-sur-Auron, également connu sous le nom de « La Grande Cour »[6], est aussi composée de courtines qui permettent de raccorder la « grosse tour » à la « tour Colin »[2]. Ces fortifications sont également dotées de structures maçonnées en appareillage, ainsi que de toitures qui recouvrent de l'ancien poste de sentinelles. Ces éléments sont actuellement visibles. Ils ont par ailleurs conservé leur intégrité architecturale[2].

Enfin, lors d'un programme de investigations préventives réalisées à la fin des années 1950, la « mission Buzançais », cette construction monumentale à destination défensive a fait l'objet d'une mise en perspective, sous la forme d'un plan au sol permettant de restituer son aspect d'origine[6].

  • Les trois tours de guet et les murs d'enceinte
  • Fortifications de Dun-sur-Auron. Ici : la « tour de la Meusnerye ».
    Fortifications de Dun-sur-Auron. Ici : la « tour de la Meusnerye ».
  • Ici les « tours du Bergier » et « Colin ».
    Ici les « tours du Bergier » et « Colin ».

Mise en valeur du site

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Notes et références

Notes

  1. Plus précisément, la ville de Dun fait partie intégrante du royaume de France à partir de 1101[2].

Références

  1. « Fortifications de Dun-sur-Auron », notice no PA0009790, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture consulté le
  2. a b c d e f g h i j k l et m « Notice », sur Base Mérimée, (consulté le ).
  3. a et b Ernest Nègre, « Noms de peuples gaulois 2421 2546 », dans Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, , 708 p. (lire en ligne), page 150.
  4. a et b Guy Fourquin, « Devailly (Guy), Le Berry du Xe siècle au milieu du XIIIe siècle : étude politique, religieuse, sociale et économique. », dans Guy Fourquin et al., Histoire (depuis l'Antiquité), vol. tome 54 (fascicule 2), Revue belge de philologie et d'histoire, (lire en ligne), page 561.
  5. a et b « Notice », sur Base Mérimée, (consulté le ).
  6. a b c d et e Jacqueline Soyer, « Les fortifications circulaires isolées en France. », Annales de Normandie, vol. 15e année, no 3,‎ , page 364 (DOI 10.3406/annor.1965.6731, lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

  • Collectif - DIREN (Direction Régionale de l'Environnement), « Fiche 9 : La vieille ville de Dun-sur-Auron. », dans Direction Régionale de l'Environnement, Atlas des sites du département du Cher., Centre du développement durable, , 110 p. (lire en ligne [PDF]), pages 51 à 56.
  • Michel Balard (dir.), Jean-Philippe Genêt (dir.) et al., Des Barbares à la Renaissance, vol. 14/456/9, t. 20, Paris, Hachette, coll. « Initiation à l'Histoire », , 280 pages (ISBN 978-2-01-006274-2).
  • Michèle Dassas, « Dun-sur-Auron : la guerre des Lys », dans Michèle Dassas, Sur la Route de Jacques Cœur : Rêves et découvertes - des lieux et des contes, Romorantin, Éditions CPE, , 192 p. (ISBN 2-84503-168-8), pages 141 à 148.
  • Jean-François Lemarignier (dir.), La France médiévale : institutions et société, Paris 5e arrondissement, Librairie Armand Colin, coll. « collection U », (1re éd. 1970), 416 pages (ISBN 2-200-31061-7).
  • Jacqueline Soyer, « Les fortifications circulaires isolées en France. », Annales de Normandie, vol. 15e année, no 3,‎ (DOI 10.3406/annor.1965.6731, lire en ligne, consulté le ).
  • Jacqueline Soyer, « Cadastres romains et terroirs circulaires. », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 10,‎ , pages 330 et 331 (DOI 10.3406/dha.1984.1631, lire en ligne, consulté le ).
  • Querrien Armelle, « Parcellaires antiques et médiévaux du Berry. », Journal des savants, no 2,‎ , pages 235 à 366. (DOI 10.3406/jds.1994.1580, lire en ligne, consulté le ).
  • Louis Raynal, Histoire du Berry depuis les temps les plus anciens jusqu'en 1789, Librairie de Vermeil, (lire en ligne).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Fortifications de Dun-sur-Auron, sur Wikimedia Commons

Liens externes

  • « Histoire et patrimoine », sur Ville de Dun-sur-Auron (Site officiel), (consulté le ).

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée

Articles connexes

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