Georges-Marie Allamand

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Georges-Marie Allamand
Fonctions
Député de la Savoie au Parlement sarde
Ire législature du royaume de Sardaigne
Taninges
-
Intendant
-
Titre de noblesse
Baron
à partir de
Biographie
Naissance
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Sixt-Fer-à-ChevalVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
Saint-Jeoire-PrieuréVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Georges AllamandVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
sardeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, magistratVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Georges-Marie Allamand (italianisé en Giorgio Allamand), né le à Sixt et mort le à Saint-Jeoire-Prieuré, est un magistrat et homme politique savoyard.

Biographie

Georges-Marie Allamand naît le , à Sixt, dans le duché de Savoie, partie du royaume de Sardaigne[1],[2],[3]. Il est le fils d'André Allamand et de Pernette Rannaud[3].

Après des études de droit, il devient avocat fiscal à Saint-Julien, en 1815[1],[2]. Il est ensuite affecté successivement à la vice-intendance de Saint-Julien, puis celle de Nice, de Chambéry, de Thônon, avant de devenir intendant de la province d'Aoste (1832), de Mondovi (1837 ou 39) et de la nouvelle intendance d'Ivrée (1841)[1],[2]. Il obtient du roi Charles-Félix à cette occasion le titre d'intendant général et est décoré de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare[1]. Il est ensuite choisi comme intendant pour la province de Novare[1],[2]. En raison de son action, il est fait baron par le roi Charles-Félix[1],[2].

Sa carrière évolue et il devient premier officier au ministère de l'intérieur (1847), puis à celui des travaux publics[1],[2].

La Constitution de 1848 ouvre de nouvelles perspectives politiques. Il est élu député, représentant le collège de Taninges à la Chambre du parlement du royaume de Sardaigne à Turin, en [2],[3]. Il a été juge de ce mandement. François-Marie Bastian lui succède.

Il obtient sa retraite au cours de l'année 1851, notamment pour des raisons de santé[1]. À cette occasion, il est fait commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare[1]. Il se retire à Saint-Jeoire-Prieuré, près de Chambéry[3].

Georges-Marie Allamand meurt, sans postérité, le [1],[2], à Saint-Jeoire-Prieuré[3].

Décorations

Georges-Marie Allamand a été fait :

Notes et références

  1. a b c d e f g h i et j F.-D. Riondel, « Les familles et les personnes nobles à Samoëns », Revue savoisienne, no 16,‎ , p. 75-76 (lire en ligne).
  2. a b c d e f g h et i François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde (Suite) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II,‎ , p. 250 (lire en ligne).
  3. a b c d et e Abbé Marie Rannaud, Histoire de Sixt, abbaye, paroisse, commune : 1135-1914, Annecy, J. Abry, , 672 p. (lire en ligne), « Personnages remarquables ».

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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