Gerhart Feine
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Ambassadeur d'Allemagne au Danemark (d) | |
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Hans Berger (d) | |
Ambassadeur d'Allemagne auprès du Conseil de l'Europe (d) | |
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Heinrich Northe (d) |
Naissance | |
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Décès | (à 64 ans) Copenhague |
Nationalité | allemande |
Activité | Diplomate |
Personne liée | Kurt von Geitner (d) |
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Gerhart Feine (né le à Göttingen et mort le à Copenhague) est un juriste et diplomate allemand sous la République de Weimar et le Troisième Reich.
Biographie
Gerhart Feine naît le à Göttingen, dans la Province de Hanovre[1]. Il est un descendant direct du poète Matthias Claudius[1].
Après ses études au Gymnasium, il étudie le droit à Göttingen et à Halle[1]. Il entre au Auswärtiges Amt (le ministère allemand des affaires étrangères) en 1923[1]. Par la suite, il est muté à Londres, La Haye et Belgrade et occupe plusieurs fonctions au ministère à Berlin[1].
Il est secrétaire privé de Gustav Stresemann, alors qu'il est ministre des affaires étrangères en 1926, et vit l'entrée de la République de Weimar dans la Société des Nations[1].
Il est notamment en poste à Budapest après l'invasion de la Hongrie par la Wehrmacht () en tant que chef de la section responsable des Juifs à l'ambassade du Reich en Hongrie[2]. Dans cette fonction, il aide en secret le vice-consul suisse Carl Lutz en lui transmettant des télégrammes de son chef, le SS-Brigadeführer et Reichsbevollmächtigter Edmund Veesenmayer[3]. Selon l'historien suisse Theo Tschuy[4] et la biographe allemande Erika Rosenberg[5], il aurait été pris de remords face à la machine à tuer nazie.
Il est sort du corps diplomatique allemand à la fin de la guerre et entre au service du Land de Brême[1]. Il y est collaborateur du plénipotentiaire du Land hanséatique lors de la Convention constitutionnelle d'Herrenchiemsee[1].
Références
- ↑ a b c d e f g et h (de) « Gerhart Feine », sur munzinger.de, (consulté le )
- ↑ (en-US) « Gerhart Feine », sur raoulwallenberg.net (consulté le ).
- ↑ (de) Alexander Grossman, Nur das Gewissen, Wald, Im Waldgut, , 284 p. (ISBN 3-7294-0026-6), p. 62-68.
- ↑ (de) Theo Tschuy (préf. Simon Wiesenthal), Carl Lutz und die Juden von Budapest, Zurich, NZZ Verlag, , 446 p. (ISBN 3-8582-3551-2), p. 148.
- ↑ (de) Erika Rosenberg, Das Glashaus : Carl Lutz und die Rettung ungarischer Juden vor dem Holocaust, Munich, Herbig, , 223 p. (ISBN 978-3-7766-2787-9), p. 103.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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