Henryk Mandelbaum

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Henryk Mandelbaum
Biographie
Naissance
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OlkuszVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
BytomVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
polonaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ÉleveurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Lieux de détention
Auschwitz (depuis ), AuschwitzVoir et modifier les données sur Wikidata

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Henryk Mandelbaum, né le à Olkusz, mort le à Bytom (Pologne) fut l'un des derniers survivants du Sonderkommando d'Auschwitz-Birkenau.

Dès avril 1944, le moment de son arrestation et son envoi à Birkenau (son numéro de prisonnier était 181 970), Mandelbaum fut chargé par les nazis de vider les chambres à gaz et de brûler les corps. Il fut affecté d'abord au K IV puis au K V. Sur une estimation de 2 000 membres pour le seul Sonderkommando d'Auschwitz-Birkenau, moins de 100 ont survécu grâce à l'affolement de l'évacuation du camp qui leur a permis de se mélanger aux prisonniers des autres commandos. Henryk Mandelbaum, ayant témoigné lui-même de la mort de 300 000 Juifs hongrois, massacrés en deux mois, continua le reste de sa vie à parler de la Shoah: Il faut en parler – disait-il. – Ne pas lutter avec les armes, mais avec les paroles, pour que cela ne se répète pas[1].

Après la guerre en 1945-1948, il a été un agent du Bureau de la sécurité publique - Będzin (UB).

En 2001, Henryk Mandelbaum témoigne, avec d'autres survivants du Sonderkommando de Birkenau dans un documentaire Allemand intitulé Sklaven der Gaskammern[2] (les esclaves des chambres à gaz).

En 2004 il participe à un film documentaire sur le sujet en Polonais Z Kroniki Auschwitz avec huit autres membres survivants du Sonderkommando de Birkenau.

En 2007, Wojciech Królikowski consacre un moyen-métrage à H. Mandelbaum, intitulé Anus Mundi (37 min) qui rappelle le titre de l'ouvrage de témoignage de W. Kielar (qui fut parmi les premiers prisonniers Polonais du camp, n° de prisonnier 290) sur Auschwitz et Birkenau ; mais aussi l'expression du médecin SS Johann P. Kremer qui qualifiait ainsi Birkenau dans son journal.

Références

  1. "Co widzialy moje oczy", Barbara Gruszka-Zych, Gość Niedzielny, 25 avril 2008.
  2. (de) Eric Friedler, « Die Sklaven der Gaskammer - Das juedische Sonderkommando in Auschwitz », sur www.veoh.com, (consulté le )

Liens externes

 
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