Jacques Pannier

Jacques Pannier

Fonction

Président Société de l'histoire du protestantisme français
1939-1945
François de Witt-Guizot François Méjan (d)

Biographie

Naissance	12 juillet 1869 Saint-Prix
Décès	29 novembre 1945 (à 76 ans) Yonne
Sépulture	Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Pannier (d)
Nationalité	française
Formation	Faculté de théologie protestante de Paris (jusqu'en 1897)
Activités	Pasteur, théologien, bibliothécaire, spécialiste de la littérature
Père	Léopold Pannier
Conjoint	Jane Pannier

Autres informations

Membre de	Société de l'histoire du protestantisme français (1908) Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France (1924)
Distinctions	Liste détaillée Prix Jean-Jacques-Berger (1912 et 1932) Croix de guerre 1914-1918 (1915) Prix Thérouanne (1923) Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1932) Prix Saintour (1939)

Sépulture de la famille Pannier au Père-Lachaise.

modifier - modifier le code - modifier Wikidata

Jacques Pannier, né le 12 juillet 1869 à Saint-Prix et mort le 29 novembre 1945 à Laroche, est un pasteur et bibliothécaire français. Il est président de la Société de l'histoire du protestantisme français de 1939 à 1945.

Jacques Augustin Pannier est le fils de l’archiviste et bibliothécaire à la Bibliothèque nationale, Léopold Pannier^[1]. Il fait ses études à la faculté de théologie protestante de Paris, où il soutient sa thèse de baccalauréat en théologie, intitulée Le témoignage du Saint-Esprit, essai sur l'histoire du dogme dans la théologie réformée, le 25 juillet 1893^[2]. Il est pasteur de l'Église réformée à Nauroy dans l'Aisne, à Corbeil, puis à Paris. Il exerce son ministère à Hanoï, de 1901 à 1904^[3], puis dirige l'école préparatoire de théologie des Batignolles^[4].

Durant la Première Guerre mondiale, il est affecté en novembre 1914 comme brancardier auprès du 33^e corps. Il sert en Artois, à Verdun et dans la Somme durant la durée de la guerre, et reçoit la croix de guerre en 1915^[5]. Après l'armistice, il est mis à disposition du comité de propagande française et effectue des missions en Angleterre et en Écosse, jusqu'en décembre 1918, date à laquelle il est démobilisé^[5].

Il est ensuite nommé conservateur de la bibliothèque et du musée de la Société de l'histoire du protestantisme en 1923^[6]. Il participe au comité de la société à partir de 1908, et est élu président en 1939 à la suite de François de Witt-Guizot^[7]. Il s'occupe notamment de la fondation d'un musée consacré à Calvin, dans la maison natale de celui-ci, à Noyon^[8]. Il participe à la rétrospective de l'Exposition coloniale de 1931 et à la publication de l'ouvrage L'Expansion française outre-mer et les protestants français^[5],[9]. Il soutient une thèse de doctorat es lettres sur l'histoire de l'Église réformée de Paris sous Henri IV, dirigée par Alfred Rébelliau, puis il soutient une thèse de théologie à la faculté de Strasbourg, sur l'Église réformée de Paris sous Louis XIII, sous la direction de Jean Monnier^[10].

Il est l'époux de Jane Pannier, présidente du Comité national des Unions chrétiennes de jeunes filles de 1931 à 1944, puis première présidente de la Cimade^[3],[11].

• L’Église réformée de Paris sous Louis XIII (1610-1621) : rapports de l'église et de l'État, vie publique et privée des protestants : leur part dans l'histoire de la capitale, le mouvement des idées, les arts, les lettres, la société, Paris, Honoré Champion, 1931, 2 vol. in 1 : illustrations, facsimilés, portraits ; 25 cm (OCLC 230697999).
• Les Œuvres de Calvin, Paris, Je sers, 1935.
• « Un héros du XVI^e siècle. Le réformateur des Pays-Bas Guy de Bray », Bruxelles et Calais, La Gerbe, [Brochure reprenant une conférence donnée à Valenciennes] (BNF 32506237)
• Notice historique sur Nauroy et ses environs au point de vue des origines et du développement du protestantisme (1559-1837), Librairie Fischbacher, Paris, 1897.

• 1912 : prix Jean-Jacques-Berger de l'Institut de France sur proposition de l'Académie française pour L'Église réformée de Paris sous Henri IV^[12]
• 1915 : Croix de guerre 1914-1918^[3]
• 1923 : prix Thérouanne de l'Académie française pour L’Église réformée de Paris sous Louis XIII (1610-1621)^[13]
• 1932 : prix Jean-Jacques-Berger de l'Institut de France sur proposition de l'Académie française pour L'Église réformée de Paris sous Louis XIII (1610-1621)^[14].
• 1932 : Chevalier de la Légion d'honneur, sur contingent du ministère des Colonies^[5]
• 1939 : prix Saintour de l'Académie française pour Les œuvres de Calvin^[13]

• Paul Beuzart, « In memoriam: Jacques Pannier (1869-1945) », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 95,‎ janvier-mars 1946, p. 5-11 (lire en ligne, consulté le 19 mai 2019).
• Christiane Demeulenaere-Douyère, « Jacques Augustin Pannier », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques, màj 2014 (consulté le 19 mai 2019).
• Marc Lods, « Jacques Pannier », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5 Les Protestants, Paris, Beauchesne, 1993 (ISBN 2701012619), p. 371.

• Société de l'histoire du protestantisme français

• Ressources relatives à la recherche :
  • La France savante
  • Isidore
  • Thèses de doctorat ès lettres soutenues en France de 1808 à 1940
• Ressource relative à la vie publique :
  • base Léonore
• Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

  • Deutsche Biographie
• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • ISNI
  • BnF (données)
  • IdRef
  • LCCN
  • GND
  • Pays-Bas
  • Israël
  • NUKAT
  • Vatican
  • Australie
  • Tchéquie
  • WorldCat

• Portail de l’historiographie
• Portail du protestantisme