Jean-Baptiste Antoine Laplanche
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Jean Baptiste Antoine Laplanche | |
Naissance | Montauban, Tarn-et-Garonne |
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Décès | (à 74 ans) Charleville, Marne |
Origine | France |
Arme | Cavalerie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1776 – 1815 |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Jean Baptiste Antoine Laplanche, né le à Montauban dans le Tarn-et-Garonne et mort le à Charleville, dans la Marne, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
Du cuirassier du roi au général de brigade
Il entre en service le dans le régiment de La Reine cavalerie. Il devient brigadier le , fourrier le et adjudant le . Il passe ensuite sous-lieutenant de son régiment (devenu le 4e de cavalerie) le , lieutenant le et capitaine le suivant. Laplanche sert pendant les campagnes de 1793 et de l’an II à l’armée de la Moselle : il est blessé de onze coups de sabre le à l’affaire de Kaiserslautern, en chargeant à la tête de sa compagnie. Nommé chef d’escadron le et chef de brigade le suivant à l’armée de Sambre-et-Meuse, il fait les campagnes de l’an III et de l’an IV[1].
Il est blessé à la tête et à la main droite le à Wetzlar, et au bras droit le lors de la bataille de Wurtzbourg. Employé de l’an V à l’an XII aux armées d’Allemagne et du Rhin, il est promu général de brigade le . La même année, il est noté par le général Oudinot comme un « officier de la plus belle tenue, réunissant à une moralité exemplaire les connaissances qui caractérisent l'officier distingué ». Le suivant, le Premier consul lui donne le commandement du cantonnement de dragons établi à Alençon, puis lui confie la 2e division de cavalerie du camp de Compiègne le [1]. Laplanche est fait chevalier de la Légion d’honneur le et commandeur de l’ordre le [2].
Sous l'Empire
Il reste attaché à l’armée des côtes de l’Océan en l’an XII et en l’an XIII et suit la Grande Armée pendant la campagne d’Autriche en 1805. Il se distingue à Austerlitz le et prend part aux campagnes de Prusse et de Pologne en 1806 et 1807. Après avoir eu un cheval tué sous lui le à l’affaire de Morhungen, il s'illustre le au cours de la bataille de Friedland.
De retour à Paris en 1808, il commande une brigade de cavalerie le et est créé baron de l’Empire le . Le de la même année, il rejoint l’armée d’Espagne avant d'être admis à la retraite le . Lors de la Première Restauration, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le . Pendant les Cent-Jours, il est chargé de la défense de Charleville et doit capituler. Libéré, il se retire dans ses terres et meurt le à Charleville.
Dotations
- Dotation de 10 000 francs de rente annuelle sur les biens réservés en Westphalie le .
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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| Armes du baron Jean Baptiste Antoine Laplanche et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur D'azur ; à la nef d'argent flottant sur une rivière de même, surmontée d'une colombe aussi d'argent volant à dextre, et portant au bec une branche d'olivier au naturel ; quartier des barons militaires - Livrées : bleu, rouge, blanc, et jaune. |
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/1478/16 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 302.
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 3, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 50.
Notes et références
- ↑ a et b Georges Six (préf. commandant André Lasseray), Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, t. 2, Paris, Georges Saffroy Éditeur, (lire en ligne), p. 57.
- ↑ Lievyns, Verdot et Bégat 1844, p. 314.
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