Jean-Marie Cordier

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Jean-Marie Cordier
Biographie
Naissance
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BéziersVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
BéziersVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Ingénieur hydraulicienVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marie-Antoinette Audouy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jean-Antoine Cordier-Bey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

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Jean-Marie Cordier ( à Béziers - dans la même ville) est un ingénieur français spécialiste de la mécanique et de l’hydraulique.

Biographie

Jean-Marie Cordier naît dans une famille de serruriers à Béziers[1]. Il étudie la physique puis la sculpture ornementale[2]. Cordier réalise en 1808 une grille en fer ouvragé pour le palais de justice de Nîmes[2]. Il s’intéresse ensuite à l’hydraulique et construit en 1825-1827 un système hydraulique pour alimenter Béziers en eau grâce à l’Orb[1],[2]. Le moulin de Bagnols (ou moulin Cordier), situé au bord de la rivière, pompe l’eau et l’envoie jusqu’à un réservoir situé sur la place Saint-Louis[3]. Les travaux sont rendus possibles par la démolition des remparts de la ville, qui fournit le financement nécessaire[4].

Il travaille ensuite à Chaumont (1834), Dole, Angoulême, Narbonne (1839), Poitiers (1839) et Reims[2]. Les autorités genevoises l’engagent en 1839 pour améliorer la machine hydraulique alimentant la ville[1], conçue par Joseph Abeille autour de 1710[5]. Il est ensuite sollicité par le Consulat général de France à Alexandrie pour concevoir le système hydraulique de la ville et envoie son fils Jean-Antoine Cordier-Bey (1810-1873) en Égypte pour mener les travaux[2]. Ce dernier y obtient les concessions pour la distributions d’eau à Alexandrie en 1857 puis au Caire en 1865[6] et aménage en 1860 la place des Consuls d’Alexandrie en l’ornant de fontaines[7].

Jean-Marie Cordier meurt de maladie le 29 juin 1859 ; la ville de Béziers organise des funérailles publiques[2] et organise son enterrement au cimetière vieux de Béziers[8] ; sa tombe est ornée d’une sculpture d’Alexandre Oliva[9]. En hommage, la municipalité renomme sa rue de naissance « rue Jean-Marie Cordier »[2],[10].

Distinctions

  • 2 février 1836 : Chevalier de la Légion d’Honneur[11]
  • 1839 : médaille d’or de la ville de Poitiers[2]
  • 26 avril 1847 : deuxième prix de mécanique de l’Académie (fondation Montyon)[2],[12]

Notes et références

  1. a b et c Armand Brulhart, « Cordier, Jean-Marie » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a b c d e f g h et i Raymond Ros et Auguste Fabrégat, Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, Pages d'histoire biterroise, Béziers, Librairie Clareton, , 248 p., « J.-M. Cordier, Ingénieur mécanicien biterrois du XIXe siècle. », p. 188-192
  3. Pierre Guibbert, Béziers à La Belle Époque, Bruxelles, Éditions Libro-Sciences, , 113 p. (OCLC 799073646), p. 36
  4. Jean Sagnes, Histoire de Béziers, Toulouse, Privat, , 351 p. (ISBN 2-7089-8240-0 et 978-2-7089-8240-6, OCLC 15356447, lire en ligne), p. 242
  5. Paul Pazziani, « Le Service des Eaux de Genève », Le Globe. Revue genevoise de géographie, vol. 97, no 1,‎ , p. 331–345 (DOI 10.3406/globe.1958.3436, lire en ligne, consulté le )
  6. Samir Saul, « Chapitre II. L’effacement des sociétés expatriées et articulées », dans La France et l'Égypte de 1882 à 1914 : Intérêts économiques et implications politiques, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe-XXe », (ISBN 978-2-8218-2862-9, lire en ligne), p. 31–62
  7. Robert Solé, « La "Place des Consuls" à Alexandrie », Publications de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 9, no 1,‎ , p. 237–240 (lire en ligne, consulté le )
  8. Emmanuelle Boillot, « Le cimetière Vieux de Béziers, un musée à ciel ouvert », Midi Libre,‎ (lire en ligne)
  9. « Alexandre Oliva », sur www.saillagouse.com (consulté le )
  10. Claude Lapeyre, Béziers pas à pas, Lyon, Horvath, , 255 p. (ISBN 2-7171-0349-X et 978-2-7171-0349-6, OCLC 12264632, lire en ligne), p. 45
  11. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
  12. Académie des sciences (France), Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, Paris, Gauthier-Villars, (lire en ligne), p. 1183

Liens externes

  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
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