Judith Jarvis Thomson
Pour les articles homonymes, voir Thomson.
Naissance | New York |
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Décès | (à 91 ans) Cambridge |
Nationalité | américaine |
Formation | Université Columbia (doctorat) (jusqu'en ) Newnham College Barnard College Hunter College High School (en) |
Activités | Philosophe, professeure d’université |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Distinctions | Liste détaillée Bourse Guggenheim () Carus Lectures (en) () Philip L. Quinn Prize () Docteure honoris causa de l'université de Cambridge () Docteure honoris causa de l'université Harvard () |
Archives conservées par | Bibliothèques de l'Institut de technologie du Massachusetts (en)[1] |
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Judith Jarvis Thomson, née le à New York et morte le [2] à Cambridge dans le Massachusetts, est une philosophe libérale américaine spécialisée en morale et métaphysique qui a enseigné au Massachusetts Institute of Technology, où elle fut professeur émérite.
Biographie
Judith Jarvis Thomson est née à New York, le 4 octobre 1929. Sa mère Helen Jarvis était une professeur d'anglais et son père Theodore Jarvis était comptable. Sa mère est morte quand elle avait 6 ans.
Judith est diplômée du Hunter College de New York en janvier 1946.
Travaux
Judith Jarvis Thomson s'est fait connaître en particulier par un article publié en 1971, intitulé « Une défense de l'avortement » (A Defense of Abortion)[3]. Elle procède par analogie (celle d'un « violoniste endormi »), et conclut que « l'avortement (volontaire) ne constitue pas une violation du droit du fœtus à la vie, mais le prive simplement de quelque chose – l'usage du corps de la femme enceinte – auquel il n'a pas de droit particulier ». Ce raisonnement a été contesté par les adversaires de l'avortement libre.
Distinctions
- 1986 : Bourse Guggenheim ;
- 2015 : Docteur honoris causa de l'université de Cambridge[4] ;
- 2016 : Docteur honoris causa de l'université Harvard[5].
Notes et références
- ↑ « https://archivesspace.mit.edu/repositories/2/resources/1021 »
- ↑ [1]
- ↑ Roberto Keller et Steve Humbert-Droz, « J. J. Thomson, une vie consacrée à l’éthique », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Honorary Degrees 2015 », University of Cambridge,
- ↑ « Honorary Degrees, Harvard University, 2016 »,
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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