Julije Knifer

Julije Knifer
Julije Knifer (Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain).
Naissance
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OsijekVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
15e arrondissement de Paris
Sépulture
Nationalités
croate
yougoslaveVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, artiste visuelVoir et modifier les données sur Wikidata

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Julije Knifer est un artiste-peintre né le à Osijek en Croatie et décédé le à Paris[1].

Biographie

De 1951 à 1957, il est étudiant à l'Académie des Beaux arts de Zagreb, d'où il sort avec le premier prix[2].

Il fait son premier séjour à Paris en 1957, où il voit les œuvres de François Morellet.

À partir de 1959-1960, Julije Knifer peint ou dessine des méandres[3]. Cette forme alimente son travail : un rythme résultant de la disposition des séquences verticales qui témoigne également d'une expérience de la temporalité. Sa peinture rigoureuse est associée à l'art concret.

Knifer participe à Gorgona. Gorgona n'est ni un mouvement ni un groupe, il s'agit plutôt d'un regroupement informel de plusieurs personnalités (artistes, poètes, critiques, historiens) entre 1959 et 1966, qui se traduit par le refus de tout dogmatisme, tant sur le plan de l'existence que d'un quelconque programme.

Les membres de Gorgona (Marijan Jevsovar, Julije Knifer, Djuro Seder, Josip Vanista, Ivan Kozaric, Miljenko Horvat, Dimitrije Basicevic, Matko Mestrovic et Radoslav Putar) se réunissent autour d'une volonté de démystification et une ironie certaine face à la sacralisation de l'objet d'art.

Leur projet est de réduire le statut matériel de l'œuvre à l'idée. Ils considéraient l'art et la vie comme un phénomène paradoxal, et l'absurde, comme une valeur esthétique[4].

Jusqu'en 1966 à la cessation de leurs activités collectives, ils ont publié une « anti-revue », Gorgona, constituée de contributions originales. Gorgona est devenu un modèle en ex-Yougoslavie mais reste peu connu en France[2].

En 1991, Knifer s'installe en France, à Sète.

En 1994, il s'installe à Paris. Il ne réalise alors plus que des dessins.

En 2000, lauréat du prix Aurélie Nemours

En , one-man-show à la FIAC Paris sur le stand de la Galerie Oniris

Tout comme en 1976, en 2001 il représente pour le deuxième fois la Croatie à la Biennale de Venise[5].

Il a réalisé l'œuvre d'art de la station Jean Jaurès côté ligne B du métro toulousain. La station a été inaugurée en 2007 après la mort de l'artiste[6].

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a et b (Arnauld Pierre 2001, p. 121)
  3. (Arnauld Pierre 2001, p. 43)
  4. (Arnauld Pierre 2001, p. 68)
  5. (Arnauld Pierre 2001, p. 125)
  6. Galeries d'art - 38 œuvres contemporaines à découvrir au fil des galeries du métro. Tisséo, 2007 (brochure gratuite)

Annexes

Bibliographie

  • Arnauld Pierre, Julije Knifer – Méandres, Paris, Adam Biro, , 128 p. (ISBN 978-2-87660-309-7)

Liens externes

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    • Museum of Modern Art
    • RKDartists
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  • (fr) Site de la Galerie Oniris qui expose régulièrement les œuvres de Julije KNIFER depuis 1995
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