Karl-Heinz Priester

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Karl-Heinz Priester
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Biographie
Naissance
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Francfort-sur-le-MainVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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WiesbadenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ÉditeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Sozialistische ReichsparteiVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
SchutzstaffelVoir et modifier les données sur Wikidata

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Logo de 2013 du Parti national-démocrate allemand (Nationaldemokratische Partei Deutschlands)

Karl-Heinz Priester (né le à Francfort-sur-le-Main et mort le à Wiesbaden) était membre du plus haut niveau de direction des Jeunesses hitlériennes et plus tard éditeur d'ouvrages négationnistes et révisionnistes en République fédérale d'Allemagne.

Vie

Avant 1945

Priest grandit à Francfort, et fut pendant son temps libre bénévole dans un journal après l'école[1]. Il fut ensuite rédacteur en chef du Frankfurter Post, un journal du Parti national allemand[2].

Durant la République de Weimar, Priester rejoint les Jeunesses hitlériennes (JH) et est en 1932 responsable de la presse des JH dans la région de Hesse-Nassau . En 1933, il devient chef de l'Oberjungbann, une autre association de jeunes affiliés aux Jeunesses hitlériennes de la même région[3]. Il travaille ensuite principalement au sein du Front allemand des travailleurs[4]. Il fut également directeur de la sous-organisation Kraft durch Freude de 1935 à 1939[5].

Il existe différentes informations sur l'adhésion à la Schutzstaffel (SS). Alors que certaines sources décrivent Priester comme un membre de la Waffen-SS qui atteint le rang de « SS-Sturmbannführer »[6], d'autres ne parlent que du rang « SS-Angänger »[7] qui a finalement été supprimé par les SS[3].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut reporter de guerre pour la Luftwaffe à partir de 1939, puis premier lieutenant dans l'infanterie et officier de liaison auprès de la Waffen-SS[5].

Après 1945

Après la fin de la guerre en 1945, Priester ne fut initialement pas poursuivi dans la zone occupée par la France en Allemagne. Mais en 1946, lorsqu'il s'installa en Hesse, il fut interné par les forces d'occupation américaines et ne fut libéré qu'en 1948[8].

Après sa libération, il est resta un militant politique d'extrême droite particulièrement par le biais de sa maison d'édition. Celle-ci était basée à Wiesbaden. Il devint surtout connu pour sa publication de négationnistes de l'Holocauste tels que les Français Maurice Bardèche, Paul Rassinier ou les Américains Harry Elmer Barnes et FJP Veale.

En 1948, il rejoint le Parti national démocrate dans son land de Hesse et devient un proche collaborateur du fondateur du parti Heinrich Leuchtgens . Aux élections municipales de Wiesbaden en 1948, le NPD, dominé par les proches de Priester, obtint 24,4 % des voix et 15 sièges[9]. Priester se brouilla toutefois avec Leuchtgens lorsque celui-ci décida en janvier 1950 de transformer le NPD en Parti du Reich allemand (DRP). Priester et ses partisans appelaient à un parti national-révolutionnaire et non national-conservateur. Ils fondèrent ensuite l'éphémère Parti national-démocrate – Nationale Reichspartei . Sous la direction de Priester, celle-ci faisait office d'association régionale de Hesse du SRP nouvellement fondé par Fritz Dorls[10],[11]. Priester devint tête de liste dans le land pour le SRP et a été brièvement membre de la direction du parti[12].

Parallèlement, Priest s'engage politiquement à un niveau européen. En octobre 1950, il rencontre le néonazi suédois Per Engdahl lors d'une conférence à Rome organisée par le Movimento Sociale Italiano (MSI). Ensemble, ils discutèrent de l'idée de fonder d'un mouvement rassembleur européen. Malgré une interdiction d'entrée sur le territoire suédois, Priester fut élu par contumace au conseil d'administration du Mouvement social européen fasciste sous la direction du MSI italien à Malmö ( Suède ) en mai 1951. Le 29. En mars 1951, il fonde sa propre branche allemande, le Mouvement social allemand (MSA).

Priester entretenait de bonnes relations avec divers dirigeants d'organisations fascistes ou réactionnaires européennes, dont notamment Francisco Franco. Il soutenait d'ailleurs également les mouvements indépendantistes arabes[13]. Selon l'historien Kurt P. Tauber, Priest entretenait ainsi des liens étroits avec les autorités égyptiennes et était considéré comme un quasi-représentant européen de la Ligue arabe[14]. Il a travaillé temporairement pour l'agence de renseignement américaine CIA[15].

En 1951, Priester cofonda avec l'ancien SS Sturmbannführer Arthur Ehrhardt et l'écrivain et ancien SA Obersturmführer Herbert Böhme la revue Nation und Europa, conçue comme un organe du MSA. Avec Ehrhardt, il fut rédacteur en chef du magazine[16]. Parmi ses autres activités, Priest fonda ou développa de nombreux groupes et partis néo-nazis jusqu'à sa mort.

Références

  1. Hans Frederik: Die Rechtsradikalen. Humboldt-Verlag, München 1965, p. 70.
  2. Karl Heinz Priester zum Gedächtnis. In: Nation Europa. Heft 10, Oktober 1960, p. 43.
  3. a et b Kurt P. Tauber: Beyond Eagle and Swastika: German Nationalism Since 1945. Band 2, Wesleyan University Press, 1967, p. 1018. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Tauber » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  4. Richard Stöss: Vom Nationalismus zum Umweltschutz. Westdeutscher Verlag, 1980, p. 56.
  5. a et b Richard Stöss: Parteien-Handbuch: die Parteien der Bundesrepublik Deutschland. 1945–1980. Westdeutscher Verlag, 1984, p. 1898. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Parteienhandbuch » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  6. so etwa Eberhart Schön: Die Entstehung des Nationalsozialismus in Hessen. Hain-Verlag, 1972, p. 207.
  7. Der Spiegel. 3/1950 vom 19. Januar 1950, p. 10.
  8. Hans Frederik: NPD, Gefahr von Rechts? Verlag Politisches Archiv, 1966, p. 102.
  9. Richard Stöss, Vom Nationalismus zum Umweltschutz, Opladen 1980, p. 56
  10. Manfred Jenke: Verschwörung von Rechts: Ein Bericht über den Rechtsradikalismus in Deutschland nach 1945. Berlin 1961, p. 88.
  11. Horst Schmollinger: Die nationaldemokratische Partei Deutschlands. In: Richard Stöss: Parteienhandbuch. Westdeutscher Verlag, Opladen 1986, (ISBN 3-531-11838-2), p. 1908.
  12. Henning Hansen: Die Sozialistische Reichspartei (SRP): Aufstieg und Scheitern einer rechtsextremen Partei. Droste-Verlag, 2007, p. 68.
  13. Hans Frederik, NPD – Gefahr von rechts?, Verlag Politisches Archiv München-Inning 1966, p. 102
  14. Kurt P. Tauber, Beyond Eagle and Swastika: German Nationalism Since 1945, Band 2, Wesleyan University Press 1967, p. 1101
  15. Friedrich Paul Heller, Anton Maegerle, Die Sprache des Hasses: Rechtsextremismus und völkische Esoterik, Jan van Helsing, Horst Mahler, Schmetterling Verlag 2001, p. 83
  16. Jens Mecklenburg (Hrsg.): Handbuch Deutscher Rechtsextremismus. Elefanten-Press, Berlin 1996, (ISBN 3-88520-585-8), p. 609.
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