Lycoperdon marginatum

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Lycoperdon marginatum
Description de l'image 2012-08-18 Lycoperdon marginatum Vittad 250854.jpg.
Classification MycoBank
Règne Fungi
Sous-règne Dikarya
Division Basidiomycota
Sous-division Agaricomycotina
Classe Agaricomycetes
Sous-classe Agaricomycetidae
Ordre Agaricales
Famille Lycoperdaceae
Genre Lycoperdon

Espèce

Lycoperdon marginatum
Vittad., 1839
Lycoperdon marginatum avec chute des épines

Lycoperdon marginatum est une espèce de champignon de la famille des Lycoperdaceae. Il est communément connu sous le nom de « vesse de loup marginée », et peeling puffball en anglais[1]. Espèce commune, on la trouve en Europe et en Amérique du Nord, où elle pousse au sol. Il se caractérise par la manière dont la couche externe épineuse se détache en feuilles.

Taxonomie

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Lycoperdon marginatum Vittad., 1839[2]. L'espèce a été décrite scientifiquement pour la première fois en 1839 par Vittadini[3]. L'analyse moléculaire place l'espèce dans le sous-genre Lycoperdon du genre Lycoperdon, ainsi que L. perlatum et L. norvegicum[4].

Description

Les corps fruitiers de Lycoperdon marginatum sont à peu près sphériques lorsqu'ils sont jeunes, devenant aplatis et plus en forme de poire à maturité, et ont des dimensions de 1–5 cm de large. Un stipe court et effilé maintient le corps du fruit. Initialement blanche, la surface du péridium est densément couverte d'épines courtes ; les épines finissent par tomber en feuilles irrégulières, exposant la surface sous-jacente lisse et brune. Les corps fruitiers matures forment une petite ouverture au sommet par laquelle les spores sont libérées. Le tissu interne porteur de spores, le gleba, est initialement blanc et ferme, mais devient brun verdâtre puis brun grisâtre et poudreux à maturité du champignon. Les spores sont sphériques, couvertes de minuscules verrues et mesurent 3,5 à 4,5 μm[1]. Elles ont un capillitium brun jaunâtre. des fils qui ont quelques pores ou septa et mesurent 6 à 7 μm de large[5].

Lycoperdon echinatum est similaire en apparence, mais ses épines ne se détachent pas en feuilles[1]. L'exopéridium de L. rimulatum se décolle parfois en feuilles, mais il n'a pas d'épines à sa surface[6].

Habitat et répartition

Lycoperdon marginatum est saprobie et pousse sur le sol seul, dispersé ou en groupe. Espèce assez commune, on la trouve souvent sur les sols sableux, dans les endroits pauvres en nutriments ou dans les bois de chênes-pins, où elle fructifie entre juin et décembre[1]. On la trouve en Australie[7], en Europe et en Amérique du Nord et du Sud.

Cette espèce figurait sur un timbre-poste des Île de l'Ascension en 1983[8].

Utilisation

Il y a eu des rapports contradictoires concernant sa comestibilité, certains la décrivant comme étant sans danger pour la consommation[9] (mais peu substantielle)[10] et d'autres la décrivant comme vénéneuse[1]. L'espèce est utilisée au Mexique pour produire des hallucinations auditives, bien que l'analyse chimique des corps fruitiers n'ait révélé la présence d'aucune substance qui provoquerait cet effet[6].

Publication originale

  • Moris, GG; De Notaris, G, Florula Caprariae, , p. 1-244

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Catégorie Lycoperdon marginatum, sur Wikimedia Commons
  • (en) Référence Index Fungorum : Lycoperdon marginatum Vittad. (consulté le )
  • (fr + en) Référence GBIF : Lycoperdon marginatum Vittad. (consulté le )
  • (fr) Référence INPN : Lycoperdon marginatum Vittad., 1842 (TAXREF) (consulté le )
  • (en) Référence MycoBank : Lycoperdon marginatum Vittad. (consulté le )
  • (en) Référence NCBI : Lycoperdon marginatum (taxons inclus) (consulté le )
  • (en) Référence Taxonomicon : Lycoperdon marginatum Vittadini (1839) (consulté le )

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lycoperdon marginatum » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d et e Bessette AE, Roody WC, Bessette AR, Mushrooms of the Southeastern United States, Syracuse, New York, Syracuse University Press, , 316–7 p. (ISBN 978-0815631125, lire en ligne)
  2. V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 1er mars 2024
  3. (la) Moris GG, de Notaris J, Florula Caprariae, Turin, Italy, Ex Regio Typographeo, , p. 226
  4. Larsson E, Jeppson M, « Phylogenetic relationships among species and genera of Lycoperdaceae based on ITS and LSU sequence data from north European taxa », Mycological Research, vol. 112, no Pt 1,‎ , p. 4–22 (PMID 18207380, DOI 10.1016/j.mycres.2007.10.018)
  5. Ellis JB, Ellis MB, Fungi without Gills (Hymenomycetes and Gasteromycetes): An Identification Handbook, London, UK, Chapman and Hall, (ISBN 0-412-36970-2, lire en ligne), p. 238
  6. a et b Arora D., Mushrooms Demystified: A Comprehensive Guide to the Fleshy Fungi, Berkeley, California, Ten Speed Press, , 694–5 (ISBN 0-89815-169-4, lire en ligne Inscription nécessaire)
  7. May TW, Milne J, Shingles S, Jones RH, Fungi of Australia, CSIRO Publishing, (ISBN 978-0643069077, lire en ligne), p. 121
  8. Moss MO., « Gasteroid Basidiomycetes on postage stamps », Mycologist, vol. 12, no 3,‎ , p. 104–6 (DOI 10.1016/S0269-915X(98)80005-0)
  9. Roger Phillips, Mushrooms and Other Fungi of North America, Buffalo, NY, Firefly Books, , 332–33 (ISBN 978-1-55407-651-2, lire en ligne Inscription nécessaire)
  10. Orson K. Miller Jr. et Hope H. Miller, North American Mushrooms: A Field Guide to Edible and Inedible Fungi, Guilford, CN, FalconGuides, , 454 p. (ISBN 978-0-7627-3109-1)
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