Mâlâ
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Cet article est une ébauche concernant la religion.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Pour les articles homonymes, voir Mala.
Type | Concept religieux |
---|
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
La mâlâ (japa mala ou mâlâ; sanskrit IAST: mālā) signifie guirlande, collier ou chapelet[1] hindou, jaïn[2] et bouddhiste. Utilisé pour la récitation des mantras[3].
Elle est composée traditionnellement de 108 grains, graines ou perles de bois de diverses essences, en bois de santal par exemple. Certaines écoles utilisent cependant des mâlâ comportant un nombre inférieur de grains[Lesquelles ?][réf. nécessaire].
Dans le bouddhisme
Il accompagne le pratiquant bouddhiste lors de ses prières, et sert à compter les récitations de mantras.
Entre les grains de la mala sont, parfois, insérés quatre repères appelés chaturmaharaja, perles plus grosses ou pendentifs symboliques (vajra ou gantha)[4].
La mala peut être en bois, en verre, en pierres semi-précieuses ou en os[réf. nécessaire].
Il est composé de 108 grains ou graines qui signifient les 108 épreuves que Bouddha a dû subir, ou les 108 noms qu'il utilise.
Dans l'hindouisme
Le rudraksha est constitué de graines de différentes tailles d’Elaeocarpus ganitrus. Le simple fait de porter ce chapelet sur soi, dans l'hindouisme, aurait des vertus spirituelles[réf. nécessaire].
En fleuristerie
Dans le sous-continent indien voire également en Asie du Sud Est, la mâlâ est aussi une guirlande de fleurs – souci, jasmin – utilisée pour la parure. Lorsque celle-ci est placée sur une représentation divine, elle a alors un caractère dévotionnel. La fabrication de ces mâlâ est la tâche d'artisans spécialisés, les mâlâkâra constitués en caste et maîtrisant ce qui est considéré comme un des 64 arts traditionnels indiens[réf. nécessaire]. Le mot mâlâkâra est d'ailleurs un nom de famille courant au Bengale pour les artisans de cette caste.
Galerie
- Mâlâ bouddhiste
- Le Rudraksha hindou ou plutôt shivaïte.
- Différents types de Japa mala (chapelet) vendus à Varanasi, Inde
- Échange des mâlâ, ou colliers de fleurs, lors d'un mariage bengali hindou à Howrah.
- Étal et vendeuse de phuang malai dans un marché aux fleurs de Bangkok.
Notes et références
- ↑ Gérard Huet, Dictionnaire Héritage du Sanscrit, version DICO en ligne, entrée « mālā », lire: [1]. Consulté le .
- ↑ « Meaning of 108 Beads on a Mala », sur www.swamij.com (consulté le )
- ↑ The A to Z of Hinduism par B.M. Sullivan publié par Vision Books, page 124, (ISBN 8170945216)
- ↑ « L'usage du Mala dans le boudhisme [sic] », sur www.claire-lumiere.com (consulté le )
Bibliographie
- (en) Robert E. Buswell Jr. & Donald S. Lopez Jr., , Princeton, Princeton University Press, 2014, 1 265 p. (ISBN 978-0-691-15786-3), p. 380 (« japa » + « japamālā »)
- (en) Lois Sherr Dubin, The worldwide history of beads, London, Thames & Hudson, 2015 (new edition updated), 396 p. (978-0-500-29177-1)
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Mâlâ, sur Wikimedia Commons
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Den Store Danske Encyklopædi
- Portail du monde indien
- Portail du Tibet
- Portail de l’Inde
- Portail du bouddhisme
- Portail de l’hindouisme