Malouinière du Parc

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Malouinière du Parc
Présentation
Type
Destination initiale
résidence de Guillemette Salmon (1599)
Architecte
inconnu
Construction
vers 1599, 4e quart du XVIe siècle et 1er quart du XVIIIe siècle
Propriétaire
Guillemette Salmon - Jean-François Magon de Boisgarin (1730-1793)
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Drapeau de la France France
Département
Ille-et-Vilaine
Commune
Coordonnées
48° 39′ 24″ N, 1° 55′ 57″ OVoir et modifier les données sur Wikidata
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
(Voir situation sur carte : Ille-et-Vilaine)
Géolocalisation sur la carte : Saint-Malo
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La malouinière du Parc est une malouinière du XVIIIe siècle (datée 1718), située en France sur la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, dans le département d'Ille-et-Vilaine, en Bretagne. C'est aujourd'hui une propriété privée dont les extérieurs et la chapelle sont librement ouverts au public.

Localisation

Cette malouinière est située dans le village de la Saudrais, sur la commune de Saint-Méloir-des-Ondes.

Architecture

Il s'git d'une construction de style classique, à trois travées, composée d'un logis central, auquel ont été rajoutées deux ailes aux extrémités, légèrement en retrait du premier bâtiment principal. Le plan est rectangulaire, à un niveau, combles à surcroit à toit à quatre pentes recouvert en ardoises, avec quatre grandes cheminées. La demeure comporte des lucarnes à fronton, ornées de coquilles. La porte du logis principal est surmonté d'œil-de-bœuf. Le bâtiment est construit en moellons de granit, enduit, avec des ouvertures de baies vitrées à petits carreaux, lui donnant un air régulier. On accède à l'étage par l'escalier qui est dans un appentis de l'aile latérale nord, construite en 1718 par un membre de la famille Nouail. Porte bâtarde cintrée[Quoi ?].

La chapelle à proximité du bâtiment principal est sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste et est datée de 1718. Cet édifice religieux est toujours sacralisé et a vu le le mariage de mademoiselle Élisabeth Magon de Boisgarin (1765-1834)[1] et du prince Eugène de Savoie-Carignan (1753-1785), colonel, propriétaire du régiment de Savoie-Carignan, au service de la France. Le couple a un garçon, Giuseppe Maurice (1783-1825)[2]. Leur union est annulée par décret du Parlement pour n'avoir pas sollicité l'autorisation des rois de France et de Sardaigne. Issu de ce mariage morganatique, leur fils unique perd ses droits dynastiques.

Historique

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Sur la barre d'appui, de la fenêtre au rez-de-chaussée figure l'inscription suivante : « 1599 Guillemette Salmon ». En 1718, le manoir est restauré par les Nouail, qui font reconstruire la chapelle, et font construire les deux ailes latérales.

Propriété de l'ancien maire Marcel Plancher, elle est rachetée par Madame Le Gal[style à revoir] en 1980 pour le transformer en hôtel.

Propriétaires

  • Guillemette Salmon
  • Famille Nouail
  • Jean-Baptiste Magon de Boisgarin (1686-1764), mort à 78 ans, brigadier des armées du roi, seigneur de Boisgarin, de La Giclais, de la Vicomté de Pommerie et de Kergolet[3]. Il se marie le à Saint-Malo avec Marie Françoise Rosalie Nouail (1712-1744). Ils ont un fils, qui leursuccède en tant que propriétaire.
  • Jean François Nicolas Magon de Boisgarin (1730-1793) : marié au château de l'Aigle avec Louise de Carruel (1735-1809), ils auront onze enfants[4].

Bibliographie

  • Guillaudin de Courson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, t. VI, Rennes Fougeray, Libraire éditeur à Paris, René Hatton, 1882-1886, p. 192-193
  • Olivier de la Rivière, Malouinières demeures d’exception, Rennes, Éditions Ouest-France, , p. 187
  • Isabelle Le Tiembre, Les Malouinières, maisons de campagne des riches Malouins,
  • Général Magon de La Giclais, Vieux Manoirs et Seigneuries du Clos-Poulet, Éditions La Découvrance,
  • Abbé Manet, De l’état ancien et de l’état actuel de la baie du Mont-Saint-Michel, Éditions Everat,
  • André Lespagnol, Messieurs de Saint-Malo : une élite négociante au temps de Louis XIV, Éditions Ancre de Marine,
  • Abbé Auffret, Saint-Coulomb des origines à nos jour, Éditions du Phare,
  • Pierre-Jean Yvon, Malouinières, manoirs et demeures du Clos-Poulet, Éditions Le Télégramme,
  • Gilles Foucqueron, Saint-Malo, 2 000 ans d’histoire, Éditions Gilles Foucqueron,
  • Jean Gauttier, Le patrimoine se raconte, chez l’auteur, Le Puits Sauvage Saint-Malo
  • Collectif, Annales de la Société d’histoire et d’archéologie de l’arrondissement de Saint-Malo
  • Amand Dagnet, Le Clos-Poulet, ses chapelles, châteaux et gentilhommière, Éditions Bazin,
  • Daniel Derveaux, Gentilhommières du pays de Saint-Malo, Éditions d’art Daniel Dervaux,
  • Pierre de La Condamine, Un jour d’été à Saint-Cas, Éditions Le bateau qui vire,
  • Collectif, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Les Malouinières, Ille-et-Vilaine,
  • Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel Région Bretagne

Liens externes

  • Ressources relatives à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Inventaire Bretagne
    • Mérimée

Références

  1. Fille de Jean-François Nicolas (1730-1793), et Louise de Caruel (1735-1809)
  2. Man8Rove, site généalogique
  3. Fils de Nicolas II Magon (1644-1740), écuyer, seigneur de La Chipaudière, connétable de Saint-Malo, et de Françoise Thérèse Éon (1656-1688), dame de la Chipaudière
  4. Site généalogique Man8Rom
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