Maria Leitner

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Ne pas confondre avec Maria Leitner, journaliste italienne (1960-)

Maria Leitner
Biographie
Naissance
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VaraždinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
hongroiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Traductrice, écrivaine, journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
János Lékai (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Maria Leitner, née le à Varaždin, en Autriche-Hongrie, aujourd'hui en Croatie, et morte le en exil à Marseille est une écrivaine et journaliste hongroise de langue allemande.

Biographie

Jeunesse

Maria Leitner naît à Varaždin, ville qui faisait partie de la Hongrie à l'intérieur de l'empire austro-hongrois. En 1896 sa famille s'installe à Budapest. À partir de 1913, elle travaille pour le journal Az Est (« Le soir »). En 1920, elle doit fuir la Hongrie vers l'Allemagne en raison de ses activités politiques de gauche.

Allemagne

En Allemagne elle écrit pour divers journaux et des livres reportages pour la maison d'édition Ullstein. Dans son ouvrage Hotel Amerika, elle décrit l'Amérique pauvre de l'intérieur. Pour cela, elle se fait embaucher comme femme de ménage dans des hôtels de luxe. Son œuvre se rattache ainsi au courant littéraire de la Neue Sachlichkeit (« Nouvelle Objectivité »), en vogue dans la République de Weimar[1].

Exil et fin

En 1933, date de l'arrivée au pouvoir des Nazis, Maria Leitner, juive et révolutionnaire, émigre d'Allemagne et s'exile. Ses ouvrages sont interdits de publication dans l'Allemagne nazie. Elle gagne sa vie en écrivant dans la revue anti-nazie Das Wort publiée à Moscou[2]. En 1940, elle est en France et comme nombre d'exilés venus d'Allemagne, elle est internée, au camp de Gurs. Elle parvient à s'échapper mais ne peut quitter la France. Les conditions de sa mort sont peu claires. En , elle écrit une lettre au prince Hubertus Prinz zu Löwenstein-Wertheim-Freudenberg, fondateur de l'American Guild for German Cultural Freedom. Cet appel à l'aide désespéré est le dernier signe de vie connu de Maria Leitner. Il se peut qu'elle soit morte de faim, isolée dans Marseille[1].

Ouvrages

  • 1930, Hotel Amerika, roman-reportage
  • 1932, Eine Frau reist durch die Welt, reportage
  • 2013, Mädchen mit drei Namen. Reportagen aus Deutschland und ein Berliner Roman, 1928-1933, Berlin, AvivA Verlag
  • 2014, Elisabeth, ein Hitlermädchen. Ein Roman und Reportagen (1934-1939), Berlin, AvivA Verlag

Notes et références

  1. a et b Weidermann 2009, p. 70.
  2. Sternfeld et Tiedemann 1970, p. 301.

Sources

  • (de) Wilhelm Sternfeld, Eva Tiedemann, 1970, Deutsche Exil-Litteratur 1933-1945 deuxième édition augmentée, Heidelberg, Verlag Lambert Schneider.
  • (de) Volker Weidermann, 2009, Das Buch der verbrannten Bücher, btb-verlag
  • (de) Chronologie de la vie de Maria Leitner au Frauen-Kultur-Archiv.

Articles connexes

Liens externes

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