Neoceratodus forsteri

Neoceratodus forsteri
Description de cette image, également commentée ci-après
Dipneuste d'Australie
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Super-classe Osteichthyes
Classe Sarcopterygii
Sous-classe Dipnoi
Ordre Ceratodontiformes
Famille Neoceratodontidae
Genre Neoceratodus

Espèce

Neoceratodus forsteri
Krefft, 1870

Statut CITES

Sur l'annexe II de la CITES Annexe II , Rév. du 01/07/1975

Le dipneuste d'Australie (Neoceratodus forsteri) est également connu sous le nom de saumon du Burnett ou Barramunda. Ce seul représentant de la famille des Neoceratodontidae et du genre Neoceratodus est à la fois le plus rare des dipneustes actuels et celui qui présente le plus de ressemblances morphologiques avec les espèces fossiles de Dipnoi. Il possède également le génome animal le plus long connu avec 43 milliards de paires de bases[1].

Répartition

On le trouve principalement dans les fleuves Burnett River et Mary River au Queensland, où il est protégé, mais des tentatives ont été déployées pour l'acclimater ailleurs.

L'espèce est menacée à cause de la construction et des projets de barrages sur les rivières du Queensland.

Description

De grandes écailles recouvrent le corps, les nageoires associées par paire ont toujours leur base de chair en forme de lobe, mais les nageoires dorsales et anales forment une seule membrane continue autour de l'extrémité postérieure du corps. Dans les eaux très oxygénées, cette espèce pratique la respiration branchiale. Le poumon unique, située au-dessus de l'œsophage, est relié latéralement à celui-ci par un tube. Par sa position et sa forme, ce poumon ressemble plutôt à une vessie natatoire, avec cette différence que la paroi du poumon est constituée d'un tissu absorbant. Cette espèce atteint normalement une longueur de 90 cm, mais on a noté des spécimens deux fois plus longs. À la différence des autres dipneustes, il supporte moins bien le manque d'oxygène et est incapable d'estiver dans un cocon de boue pour résister à la sécheresse, comme le peuvent par exemple les dipneustes africains.

Notes et références

  1. (en) Axel Meyer, Siegfried Schloissnig, Paolo Franchini et Kang Du, « Giant lungfish genome elucidates the conquest of land by vertebrates », Nature,‎ (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/s41586-021-03198-8, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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  • (en) Référence Catalogue of Life : Neoceratodus forsteri (Krefft, 1870) (consulté le )
  • (en) Référence CITES : espèce Neoceratodus forsteri Krefft, 1870 (+ répartition sur Species+) (consulté le )
  • (fr) Référence CITES : taxon Neoceratodus forsteri (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
  • (en + fr) Référence FishBase : espèce Neoceratodus forsteri (Krefft, 1870) (+ traduction) (+ noms vernaculaires 1 & 2)
  • (fr + en) Référence ITIS : Neoceratodus forsteri (Krefft, 1870)
  • (en) Référence Animal Diversity Web : Neoceratodus forsteri
  • (en) Référence NCBI : Neoceratodus forsteri (taxons inclus)
  • (en) The oldest aquarium fish in the world lives in San Francisco.
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