Noémie Vernon

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Noémie Vernon
Noémie Vernon photographiée par Nadar en 1910.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
16e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jenny Noémie GoliardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Artiste lyrique, actriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Tessiture
SopranoVoir et modifier les données sur Wikidata

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Portrait de Noémie Vernon (atelier Nadar)

Jenny Noémie Goliard dite Noémie Vernon (Paris, [1] - Paris 16e, [2]) est une artiste lyrique et une actrice de théâtre française.

Biographie

Fille de commerçant, son père, décédé en 1882, avait occupé pendant une vingtaine d'années les fonctions de contrôleur au Palais-Royal et à l'Ambigu[3]. Elle naît à Paris et étudie à Saint-Mandé dans la même pension que Jeanne Granier[4].

Elle débute à l'Eldorado vers comme chanteuse et actrice de théâtre-concert. Elle est engagée au Châtelet pour jouer dans Les Pilules du Diable. Elle passe à la Renaissance et chante le rôle de Bobinet dans La Famille Trouillat[4] ; puis passe au théâtre des Folies-Dramatiques en [5]. Elle chante le rôle de Fleur de noblesse dans l'Œil Crevé de Hervé, les Mirlitons, Jeanne dans Jeanne, Jeannette et Jeanneton, en remplacement de Berthe Stuart ; Serpolette des Cloches de Corneville; Madame Favart.

En 1883, Mme Olga Léaut l'engage à l'Alcazar royal de Bruxelles[N 1] et la fait débuter dans Madame Favart[6]. Elle est engagée aux Bouffes-Parisiens en , contrat qu'elle résilie en . Elle est engagée pour plusieurs représentations à Monte-Carlo en , au Casino d'Etretat pour la saison d’été .

Elle est engagée un moment aux Variétés en , puis la maladie la force au repos. Elle est paralysée aux environs de quarante ans[7], incapable de travailler, ayant épuisé complètement sa part de la représentation organisée pour elle par Fernand Samuel[8],[9], elle est réduite à la misère. Elle soigne un fils phtisique qui meurt, elle est privée de toute ressource. La Société des artistes l'aide en lui donnant une mince obole. En 1901, Le Figaro fait un appel à la charité publique[10].

En 1911, Noémie Vernon habite Paris et jouit de 400 fr de la fondation Larochelle[N 2] depuis 1906[3],[N 3].

Répertoire

Notes et références

Notes
  1. théâtre des Fantaisies-Parisiennes ou Alcazar royal créé en 1867, rue d'Arenberg à Bruxelles
  2. Directeur de la Gaîté-Lyrique
  3. Certaines sources donnent 1910 comme date de décès
  4. Conchita, Marie Gélabert sur data.bnf.fr
  5. Théâtre françaissur visites.aquitaine.fr
Références
  1. Paris, État civil reconstitué, vue 37/51.
  2. Acte de décès à Paris 16e, n° 861, vue 27/31.
  3. a et b Dictionnaire des comédiens français sur Gallica
  4. a et b Félix Jahyer, « Camées artistiques », Paris-théâtre, LXXVI.
  5. Almanach des spectacles, 1876 sur Gallica
  6. Le Figaro, 21 avril 1883 sur Gallica
  7. Le Journal amusant, 11 février 1899 sur Gallica
  8. Gil Blas , 24 janvier 1899 sur Gallica
  9. Le Figaro, 2 février 1899 sur Gallica
  10. Le Figaro, 5 novembre 1901 sur Gallica

Liens externes

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