Pierre Villard

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Pierre Villard
Biographie
Naissance
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BayonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 24 ans)
AmblenyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
MilitantVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
26e régiment d'infanterie (-)
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Pierre Villard, né le à Bayon (Meurthe-et-Moselle) et mort pour la France le à Ambleny (Aisne), est un catholique et militant de l'Action française.

Biographie

Pierre Villard fait ses études à Saint-Sigisbert avant d'engager des études de philosophie à la faculté de Lettres de Nancy[1]. Plus tard, il s'inscrit à la Sorbonne[1].

Avant la Grande guerre, il est secrétaire adjoint des Étudiants d'Action française de Paris[2].

Lors de la Première Guerre mondiale, il est nommé caporal au 26e régiment d'infanterie[2].

Charles Maurras le rencontre une unique fois tout comme Jacques Maritain[3]. Alors qu'il est en convalescence à Nice, il écrit une longue lettre à Jacques Maritain dans laquelle il explique « le désarroi d'une âme en quête de vérité et d'absolu »[4]. Le 21 avril 1917, il le rencontre de passage à Paris.

Il meurt pour la France le 28 juin 1918[5] à Verdun touché par un éclat d'obus[4]. Il est inhumé au cimetière du Faubourg Pavé[6]. À sa mort, il lègue la moitié de sa fortune à Charles Maurras « qui se fit un devoir d'assister à l'inhumation, à Verdun du corps de son ami ramené de l'Aisne, en 1921 »[2]. Maurras affecte cinquante mille francs germinal du legs de Pierre Villard à la création de la Revue universelle à laquelle se joint Jacques Maritain[7],[3].

Charles Maurras évoque son don dans Tombeaux et La Contre-Révolution spontanée[8].

Notes et références

  1. a et b Braconnot 2020.
  2. a b et c Albert Marty, L'Action française racontée par elle-même, Nouvelles Editions Latines, (ISBN 978-2-7233-0325-5, lire en ligne), p. 173
  3. a et b Henri Massis, Maurras et notre temps : Entretiens et souvenirs, (Perrin) réédition numérique FeniXX, (ISBN 978-2-262-09288-7, lire en ligne)
  4. a et b Michel Riquet, « Un sage dans la Cité : Jacques Maritain », La Nouvelle Revue des Deux Mondes,‎ , p. 308–321 (ISSN 0151-914X, lire en ligne, consulté le )
  5. « Pierre Villard - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. Maurras 1921, p. 340.
  7. Christophe Prochasson et Anne Rasmussen, Au nom de la patrie: Les intellectuels et la Premiere Guerre mondiale (1910-1919), La Découverte, (ISBN 978-2-7071-5574-0, lire en ligne), p. 269
  8. Charles Maurras, La contre-révolution spontanée : la recherche, la discussion, l'émeute, 1899-1939, (lire en ligne), p. 118

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Carena Luigi, « Dans un climat de neiges éternelles. Souvenirs de Pierre Villard », Cahiers Jacques Maritain, no 78,‎
  • Frédérique Braconnot, « Un universitaire italien ressuscite la mémoire de Pierre Villard », L'Est républicain,‎ (lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jacques Maritain, chap. 4 « Rencontre avec Pierre Villard », dans Carnet de Notes, , p. 288-292
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