Promops nasutus
Petit Promope
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Placentalia |
Ordre | Chiroptera |
Sous-ordre | Microchiroptera |
Famille | Molossidae |
Genre | Promops |
Statut de conservation UICN
Répartition géographique
Synonymes
- Molossus nasutus Spix, 1823[1]
- Molossus fosteri Thomas, 1901[1]
- Promops fosteri (Thomas, 1901)[1]
- Promops pamana Miller, 1913[1]
Promops nasutus, le Petit Promope[2], est une espèce sud-américaine de chauves-souris de la famille des Molossidae.
Description
Promops nasutus a une longueur de la tête et du corps comprise entre 63 et 86 mm, une longueur de l'avant-bras entre 46 et 49,3 mm, la longueur de la queue entre 41 et 51 mm, la longueur du pied entre 12 et 13 mm, la longueur des oreilles entre 13 et 17 mm et un poids allant jusqu'à 14 g.
v · d · m Formule dentaire | |||||||
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mâchoire supérieure | |||||||
3 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 2 | 3 |
3 | 2 | 1 | 2 | 2 | 1 | 2 | 3 |
mâchoire inférieure | |||||||
Total : 30 | |||||||
Denture de Promops nasutus. |
Les parties dorsales sont brunâtres avec la base des poils plus claire[3], tandis que les parties ventrales sont plus claires et grisâtres. Le museau est court, étroit, surélevé et les narines sont situées à l'extrémité et s'ouvrent frontalement. La lèvre supérieure est exempte de plis cutanés, tandis qu'il y a des touffes de poils au-dessus de la bouche. Les oreilles sont courtes, triangulaires avec une extrémité arrondie et jointes à l'avant à la base, où se trouve une crête de poils longs. Le tragus est petit et caché derrière l'antitragus, qui est grand, rond et comprimé à la base. Les membranes des ailes sont longues et étroites. La queue est longue, trapue et s'étend environ à moitié au-delà de la membrane interfémorale. Les mâles ont des poches gulaires bien développées.
Répartition
Promops nasutus est présente en Amérique du Sud, du Sud-Est de la Colombie au Nord-Est de l'Argentine, à l'exception d'une grande partie du bassin amazonien brésilien. Elle est également présente sur l'île de Trinidad[4].
Il vit dans les forêts tropicales sempervirentes jusqu'à 1 000 mètres d'altitude.
Taxonomie
Promops nasutus est d'abord établie par Johann Baptist von Spix comme Molossus nasutus[5]. Lors de l'établissement du genre Promops, l'animal est classé dans ce genre d'abord sous le nom de Promops ursinus[5].
Liste des sous-espèces
- P.n.nasutus : États brésiliens de Piauí, Bahia, Minas Gerais, São Paulo, Paraná, Santa Catarina, Rio Grande do Sul ;
- P.n.ancilla (Thomas, 1915) : Argentine septentrional ;
- P.n.downsi (Goodwin, 1962) : île de Trinidad ;
- P.n.fosteri (Miller, 1907) : Paraguay ;
- P.n.pamana (Miller, 1913) : Venezuela, Sud-Est de la Colombie, Guyana, Suriname, Guyane, Équateur, Pérou, Bolivie, États brésiliens de l'Amazonas, Amapá et Pará.
Comportement
Habitation
Promops nasutus se réfugie dans les cavités des arbres.
Alimentation
Elle se nourrit d'insectes dans des espaces ouverts.
Reproduction
Les femelles donnent naissance à un petit à la fois à la fin de la saison des pluies.
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Promops nasutus, sur Wikimedia Commons
- Promops nasutus, sur Wikispecies
- Ressources relatives au vivant :
- Global Biodiversity Information Facility
- iNaturalist
- Interim Register of Marine and Nonmarine Genera
- Mammal Species of the World
- Système d'information taxonomique intégré
- TAXREF (INPN)
- Union internationale pour la conservation de la nature
Notes et références
- ↑ a b c et d MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 15 octobre 2023
- ↑ « Petit Promope », sur Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- ↑ (en) Renato Gregorin, Elisandra Almeida Chiquito, « Revalidation of Promops davisoni Thomas (Molossidae) », Chiroptera Neotropical, vol. 16, no 1, , p. 648-660 (lire en ligne)
- ↑ (en) Rexford D. Lord, Mammals of South America, Johns Hopkins University Press, , 198 p. (ISBN 9780801884948, lire en ligne), p. 182
- ↑ a et b M. Gervais, « Documents zoologiques pour servir à la monographie des Chéiroptères sud-américains », Annales des sciences naturelles, (lire en ligne)
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