René Filhol
Naissance | Fumel |
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Décès | (à 105 ans) Agen |
Nationalité | française |
Activités | Instituteur, résistant français |
Parti politique | |
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Membre de | Front national |
Lieux de détention |
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René Filhol, né le à Fumel et mort le à Agen, est un résistant à l'occupation allemande, actif dans le Sud-Ouest de la France.
Biographie
Instituteur, René Filhol est membre du Parti communiste français depuis le congrès de Tours en 1920. Il est candidat de ce parti au conseil général dans le canton de Monflanquin en [1].
Suspendu de ses fonctions d'enseignant en 1940, révoqué l'année suivante, il met sur pied le Front national de Libération dans le Lot-et-Garonne en .
Arrêté en 1942 après avoir organisé une manifestation le à Agen, il est interné à Toulouse puis à Eysses, où il participe à l’insurrection de la centrale le . Il est déporté à Dachau par le convoi du , appelé « train de la mort »[2]. Transféré au camp annexe d'Allach, il est libéré le .
À son retour de déportation, il reprend son métier d’enseignant et contribue à faire vivre le souvenir de la Résistance et « l’esprit d’Eysses » : il crée l’association des déportés et internés du Lot-et-Garonne et contribue à la création du Musée départemental de la résistance et de la déportation (inauguré à Agen en 1984).
René Filhol livre son témoignage sur l'insurrection de la centrale d'Eysses dans le film Milice, film noir, documentaire d'Alain Ferrari (1997).
René Filhol était marié avec Marguerite Ardaillou. Résistante également, celle-ci est arrêtée en . Elle est déportée à Ravensbrück le et meurt en captivité à Neubrandenbourg le [3].
Références
- Annonce du décès de René Filhol dans L'Humanité du 26 février 2004
- Hommage à René Filhol dans le Bulletin de l'AFMD du 15 mars 2004
- La centrale d'Eysses
Articles connexes
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