Simon Nicolas Mansion

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Simon Nicolas Mansion
Naissance
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RichelieuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Ébéniste, sculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata

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Simon Nicolas Mansion, ou Louis Mansion dit Mansion jeune, est un ébéniste et sculpteur français, né le 18 janvier 1769 à Richelieu (Indre-et-Loire), et mort le à Paris. Il fut inhumé le 22 août au cimetière de Montmartre.

Biographie

L'ébéniste

Membre d'une illustre famille d'ébénistes du faubourg Saint-Antoine à Paris.

Il se distingua dans l'ébénisterie de luxe, exécutant du mobilier de style Empire notamment en acajou, en ébène et en citronnier. Son travail est caractérisé par une construction simple et soignée dans les plus petits détails. Il exécuta un meuble qu’il désirait montrer à Napoléon Bonaparte, alors Premier Consul, décoré d’attributs néo-gothiques, lyres, lances et feuilles de laurier en cuivre incrustées dans le bois.

Pour l’Exposition industrielle de 1806, la quatrième du genre, qui distingua notamment le tapissier Christophe-Philippe Oberkampf, il réalisa un secrétaire et une commode d’un genre neuf en bois d’acajou et d’if, ornés d’appliques à feuilles d'acanthe.

Il réalisa également une commode et un secrétaire en acajou qui furent offerts à Napoléon Ier par la municipalité parisienne pour le jour de sa fête en août 1806. Ces deux meubles prirent place dans l’appartement de l’impératrice Joséphine aux palais des Tuileries puis au château de Malmaison. Ils font encore partie du Mobilier national.

Le sculpteur

La Poésie lyrique et la Musique (1824), Paris, Cour carrée du palais du Louvre.
Diane chasseresse (1817), musée des beaux-arts de Rouen.

À partir de 1809, Mansion se consacra exclusivement à la sculpture.

On lui doit plusieurs bas-reliefs qui décorent les œils-de-bœuf du palais du Louvre à Paris, comme celui de La Poésie lyrique et la Musique (1824) sous l’horloge de la Cour carrée. On lui doit également des bustes et des statues pour le compte de l’État.

Selon sa fille, il perdit la vue en 1824 en exécutant les bas-reliefs du Louvre et mourut « pauvre, victime de son dévouement à l’Empire, pour avoir refusé de faire la statue du général Moreau que lui demandait le gouvernement de la Restauration. »[réf. nécessaire]

Œuvres

Liens externes

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