Strongylocentrotus pallidus

Strongylocentrotus pallidus
Description de l'image Strongylocentrotus pallidus.jpg.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Echinodermata
Sous-embr. Echinozoa
Classe Echinoidea
Sous-classe Euechinoidea
Super-ordre Echinacea
Ordre Camarodonta
Infra-ordre Echinidea
Super-famille Odontophora
Famille Strongylocentrotidae
Genre Strongylocentrotus

Espèce

Strongylocentrotus pallidus
(G.O. Sars, 1871)[1]

Strongylocentrotus pallidus est une espèce d'oursins de la famille des Strongylocentrotidae.

Description

Test (MNHN)

Ce sont des oursins dits « réguliers », caractérisés par un test (coquille) sphérique, et des radioles (piquants) pâles plus ou moins teintées de verdâtre ou de jaunâtre, fines et courtes, et réparties sur tout le corps (mais légèrement clairsemées)[2]. La bouche se situe au centre de la face inférieure (face « orale »), et l'anus à l'opposé, soit au sommet du test.

Il ressemble beaucoup à son cousin Strongylocentrotus droebachiensis, qui est généralement légèrement plus coloré (ses podia sont aussi plus sombres que ses radioles[2]), et surtout beaucoup plus fréquent.

Strongylocentrotus pallidus (individus blancs), en agrégation avec leurs cousins Strongylocentrotus fragilis.

Habitat et répartition

Cet oursin vit dans le Pacifique nord jusqu'en Arctique et en Atlantique septentrional, sur des fonds vaseux, détritiques et rocailleux, parfois à faible profondeur mais le plus souvent en-dessous de 30 m de profondeur[2], et jusqu'aux abysses à plus de 200 m de fond[3], au moins jusqu'à 1 600 m[4].

Écologie et comportement

Cet oursin se nourrit d'algues dans la mesure du possible, mais quand il vit à plus grande profondeur il se contente de charognes et de détritus, ou d'invertébrés sessiles, avec un régime opportuniste très omnivore. Il se rencontre souvent en grands groupes, parfois avec d'autres espèces.

Taxinomie

On sait encore peu de choses sur cette espèce, et même sa position phylogénétique n'est pas claire. Des études génétiques récentes suggèrent que les espèces Allocentrotus fragilis, Hemicentrotus pulcherrimus, Strongylocentrotus intermedius, Strongylocentrotus purpuratus, Strongylocentrotus pallidus et Strongylocentrotus droebachiensis feraient toutes partie d'un même clade monophylétique, redistribuant ainsi les cartes de ces espèces dans de nouveaux genres[5].

Voir aussi

Références taxinomiques

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Strongylocentrotus pallidus, sur Wikimedia Commons
  • Strongylocentrotus pallidus, sur Wikispecies
  • (en) Référence WoRMS : espèce Strongylocentrotus pallidus (Sars G.O., 1871)
  • (fr) Référence SeaLifeBase : espèce Strongylocentrotus pallidus (Sars, 1871) (+ noms communs)
  • (fr + en) Référence ITIS : Strongylocentrotus pallidus (G. O. Sars, 1871)
  • (en) Référence Catalogue of Life : Strongylocentrotus pallidus (Sars G.O., 1872) (consulté le )
  • (en) Référence Animal Diversity Web : Strongylocentrotus pallidus
  • (en) Référence NCBI : Strongylocentrotus pallidus (taxons inclus)

Notes et références

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 2 juin 2014
  2. a b et c (en) Dave Cowles, « Strongylocentrotus pallidus », sur Wallawalla.
  3. World Register of Marine Species, consulté le 2 juin 2014
  4. SeaLifeBase, consulté le 2 juin 2014
  5. (en) Christiane H. Biermann, Bailey D. Kessing et Stephen R. Palumbi, « Phylogeny and development of marine model species: strongylocentrotid sea urchins », Evolution & Development, vol. 5, no 4,‎ , p. 360–371 (lire en ligne).
  • icône décorative Portail des échinodermes
  • icône décorative Portail de la biologie marine
  • icône décorative Portail des abysses